jeudi 27 décembre 2007

Fatalement

Vous connaissez l'expression cordonnier mal chaussé? C'est un peu comme ça que je me sens. Parce que si je suis super bonne pour donner des conseils aux autres, je suis nulle pour les appliquer à moi-même.

Le 26 décembre

Le 26 décembre, ma petite famille avait déjà prit part à trois partys de Noel. Au décompte, il nous en resterait encore trois autres.

Je n'ai pas enduit mon corps, ni ceux de mes enfants de Purel. Résultat facheux s'en suivi: Papa, Maman, Loulou et Arno sont grippus. Solide.

Ma petite famille a dormi deux nuits chez ma maman. En partant le 26 au soir, Arno a vomi, Eloi fesait de la fièvre, Papa soufrait de maux d'estomac et moi j'avais un lendemain de veille de la mort. Notez que je n'avais pas de cargaison de Gatorade en ma possession.

Vous savez quoi? Je crois bien que finalement, j'hais ça le temps des fêtes...

dimanche 23 décembre 2007

Joyeux Noel (je ne veux pas me battre ce soir)

On en est rendu au temps de l'année où il serait bon de s'enduire entièrement le corps de Purel afin de survivre aux incalculables party de Nowel/jour de l'an.

Je ne sais pas si vous vous en rappelez, mais l'an passé, à pareille date, trainait au Québec une épidémie de gastro. C'était pas heureux.

Donc, on se tient loin des enfants morveux, des vieilles matantes qui mettent leurs bouts de kleenex USAGÉS dans leurs manches pour les utiliser à leur pleines capacités et aussi, on évite les mononcs saouls qui se collent un peu trop en nous disant qu'on a donc ben grandi. (On les haït ceux là)

On essaie de pas trop partager notre clope avec les ti-cousins de 14 ans qui fument en cachette (À 14 ans, c'est bien connu, on transpire les bactéries) et on évite de boire les fonds de bouteilles des ceux qui sont partis pisser.

Souvenez-vous que les party de bureau peuvent être dangereux pour le couple et/ou peuvent endommager les photocopieuses.

Penser à prendre Nez Rouge si vous dépassez .08 , et ce, même s'ils sont trop loadés pour offrir un service adéquat. Au gros pire, faites conduire votre ti-cousins de 14 ans qui fume en cachette (menacez-le de le stooler s'il veut pas)

Pour les lendemains de veille carabinés; on prévoit une caisse de Gatorade (miraculeux) et un plein bocal de Advil. Pour repartir sur la rumba en douceur vers les 10h du mat, je vous suggère la recette de Rince-cochon, transmit par la belle Géraldine quelque part dans mes commentaires (je suis trop lâche pour faire le lien)

Demeurez zen; dans pas long, ce sera terminé...

Joyeux Noel mes p'tits chatons.

Je ne vous embrasse pas. (mais je vous aime)

lundi 17 décembre 2007

N'importe quoi

Émotion

Aujourd'hui, je me suis étouffée en buvant une gorgée de café. C'était la faute d'une des recherchiste à l'émission de Christiane Charette. La dame, le plus sérieusement du monde, nous ventait les vertues d'une simple bougie à senteur de feu-dans-l'âtre-réconfortant. Pas de quoi s'étouffer vous me direz, sauf quand elle a ajouter la phrase: 'Cette bougie est un peu dispendieuse. Par un peu dispendieuse, elle voulait dire 55$. Je me suis étouffée, y'a eu du café dans mon pare-brise. Il était 9h10, j'étais en retard au boulot.

Questionnement

Je feuilletais le Info-Sherbrookois quand j'ai vu que le Club Optimiste de Sherbrooke organisait bientôt un souper-spaguetti. Le club optimiste, c'est quoi ça? Parce que ça fait quand même un bout que je me le demande. C'est un club de gens contents? Ils se réunissent pour être...joyeux?

Et comme le yin et le yang, le jour et la nuit ou Gene Simmon et Paul Stanley, il devrait forcément exister un Club Pessimiste non? Un club qui permettrait aux gens de se plaindre, de broyer leur bouillon de grisâtre, de juste dire que ça va mal. Le club Pessiste pourrait avoir aussi des activités de souper-spaguetti, qui pourraient volontairement être annulé tout le temps.

Quand j'étais jeune

Mon agenda de secondaire 2 est rempli de trois lettres: F.T.W. (Fuck the World) J'ai bien dû l'écrire sur toutes les pages, dans toutes les teintes de stylos, de feutres et de marqueurs fluo. Parfois, pour les points, je fesais de petits signes d'anarchie.

Pourquoi que je fesais ça?

Décembre

Heureusement qu'en Décembre, il est toujours possible d'admirer son sapin illuminé pour nous faire oublier la saleté de neige qu'on a peiné 3 heures à pelleter, les chemins glacés et les bouts de doigts gelés (quand on va fumer dehors.) Profitons bien du sapin en décembre. En janvier, février, mars et un peu avril, il ne sera plus là pour réconforter nos âmes de québécois tannés de l'hiver.

Frustration

Dring! Dring!

Moi: CIAX bonjour!

Quelqu'un: Julie?

Moi: Non, c'est Hani.

Quelqu'un: Ah...Vous avez la même voix...Julie est tu là?

L'autre version diffère un peu.

Dring! Dring!

Moi: CIAX bonjour!

Quelqu'un: Julie?

Moi: Non, c'est Hani

Quelqu'un: Ah...Julie est tu là?

L'ultime version consiste à ne pas me demander mon identité, à prendre pour acquis que je suis Julie et à me raconter des trucs destinés à la dite-Julie.

Alors ça, ces trois belles versions de conversations téléphoniques, ça se déroule à tous les jours, en moyenne 6 fois par jour. PU. CAPAB.

Do-Do l'enfant Do

Loulou tousse beaucoup aujourd'hui. Et depuis qu'il est couché, il s'étouffe aux 15 minutes. C'est qui la chanceuse qui va passer sa nuit debout à jouer les garde-malades et qui va rentrer cerner jusqu'au menton demain?

Quelqu'un: Julie?

Moi: Non, c'est Hani.

mercredi 5 décembre 2007

La fin du monde

Dans mes oreilles, y'a Loulou qui hurle, qui braille, qui crie, qui morve.

Ça me fait mal.

Et c'est surtout interminable.

Il est inconsolable le bébé. Et moi, je tente de faire de mon mieux pour lui changer les idées. Pas facile car je dois également me concentrer sur la route, la belle route pas déneigée et glacée de surcroit. J'ai fait des gougougaga, j'ai chanté des chansons de camions et j'ai imité un canard. J'ai crié aussi, un moment donné, parce que j'en avais vraiment marre de l'entendre.

Avait-il mal?

Non.

15 minutes auparavant, il m'avait demandé où était la lune. Nous sortions de la garderie, il fesait noir. En matant le ciel, Loulou ne voyait pas la lune, celle-là même qui est toujours au rendez-vous d'habitude.

Eloi- Où la noune? (J'ai déjà parlé de ça. De mon fils qui dit "noune" pour dire "lune", on ne reviendra pas sur le sujet)

Maman - Je sais pas. Peut-être cachée derrière un nuage. Peut-être qu'elle a eu un party de bureau hier et qu'elle est trop maganée pour rentrer au boulot ce soir. Peut-être aussi qu'elle a fait assé d'heures supplémentaires dans sa vie pour se claquer une petite journée de congé...

Eloi- Où la noune?

Maman - Je sais pas mon Loulou

Eloi- Où la noune?

Maman- ....

Eloi - OÙ LA NOUNE????

Maman - ...

Eloi (plein de tenacité) - OÙ LA NOUNE MAMAN?

Maman - JE. NE. SAIS. PAS. !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Et là, la fin du monde s'est produit. Cris, hurlements, bave, larmes, scène tragique. Pour un peu je l'imaginais déchirer son linge en criant POURQUOI plein de désespoir, la scène se terminant à genou dans la neige avec en fond sonore la chanson triste de Love Story.

J'ai vainement cherché un violon pour l'accompagner musicalement dans sa crise. J'en avais pas dans mon auto...

Au lieu de ça, moi et Arno , avons endurés la créature en pleurs, souhaitant mentalement qu'elle en revienne de la pas-de-lune.

Je suis arrivée chez moi, crevée comme si j'avais bossé 20 jours en ligne sans dormir. Eloi, il est mentalement épuisant des fois...

Ceci dit, Loulou va fêter ses 2 ans dimanche. Rudy Caya dans Vilains Pingouins chantait: "parce qu'on passe à travers sa vie à coup de journée" et c'est vrai. Les journées passent et on ne se rend pas vraiment compte que le temps avance. Parce que dans ma tête, Eloi vient juste de débarquer (avec ses grands sabots) dans mon univers. J'ai cligné des yeux et il a eu 2 ans. Au prochain battement de cils de ma part, il sera à l'école. Et si je ne fais pas gaffe, c'est en appart qu'il sera rendu.

Alors malgré les grandes tragédies comme celle de la lune-absente, je crois que je devrais déguster chaques moments que m'offre la vie avec mes enfants. (Sauf quand Arno se lève à 4h du matin pour aller jouer au Nintendo. Ça, je fais juste trouver ça poche)

Mais franchement, entre vous et moi, c'était un peu exagéré comme sentiment. Faudrait qu'il apprenne à gèrer ses émotions le petit...

jeudi 29 novembre 2007

Moche

Hier, j'ai choppé une gastro et le guitariste des Rita Mitsouko est mort.

Moi, j'apelle ça une sale journée.

jeudi 22 novembre 2007

Adolf le chat

Troublant...




A t'on vraiment envie de caresser un minet aux allures de Hitler?

Il n'est pas le seul au prise dans cette facheuse situation. Un plein site leur est consacré.

mercredi 21 novembre 2007

C'est de l'art bébé

Si j'étais éducatrice en garderie, je pourrais comprendre.

Mais pour l'instant, en tant que "permanente" d'une radio communautaire, je me gratte pas mal l'occiput à comprendre pourquoi ça m'arrive à moi.

Comprendre pourquoi je suis ensevelie de dessins d'enfants qui ne proviennent nullement des miens. Et pourtant, ce que j'aimerais me faire offrir un beau dessin (des barbos) de mes rejetons.

Ben non, au lieu de ça, j'ai droit aux barbos des autres. Et quand c'est ti-pitt-machin-inconnu ou tite-fille-une-telle qui font les dessins, c'est pas pareil, c'est laid.

J'arrive à la garderie et inévitablement depuis 1 mois, je suis accueillie par une panoplie de petites mains tendues qui m'offrent des Roi Lions verts malades, des cendrillons à la figure noircie (à croire qu'ils ont voulu la transformer en Aunt Jemima) ou encore d'immenses pages de dessins très abstrait. ("C'est quoi, du vomi? " " un ceval" "Ahhh... un cheval...T'é certain que c'est pas du vomi? " "Cé un ceval" " Un cheval... mais oui, je le vois là...")

C'est peut-être une mode en fin de compte. Comme quand je-ne-sais-qui avait décidé au primaire que la mode c'était les cotons ouatés (qui s'avéra être out au secondaire selon un autre je-ne-sais-qui) ou encore les pollards-fluos, les manteaux-kiwi et les duck-shoes. Sans parler des souliers 301, des chandails Vuarnet et du toupet gros-de-même-rasé-le-restant.

Une mode.

La mode de tout-le-monde-on-donne-un-dessin-à-la-maman-d-Arno.

Quoi faire de ces petits chefs-d'oeuvres (Que je reçois quand même à coup de six par jour)? Impossible pour moi de les jeter; respect pour l'art ou pour l'enfant, je suis un peu confuse sur l'explication.

Les accrocher sur mon frigo? Alors ça, non, pas question. La place est déjà réservé pour les dessins que mes propres mioches me feront. (Parfois, pour me faire plaisir, j'attache mes mômes à la table de cuisine en compagnie d'une tablette de papier construction et d'une multitude de crayons et je les oblige à me faire des dessins. De l'art sous pression)

Pour le moment, le plancher de ma voiture est tapissé de dessins. À faire exprès de les oublier dans mon véhicules, jour après jour, je me dis qu'un moment donné, une intervention divine m'en débarassera. (Ça c'est un synonyme de "chéri, débarasse-moi des machins-homemade-by-kids qui trônent dans le char, tu vois bien que je suis incappable de le faire)

Vivement la fin de semaine qu'on stoppe la production à la chaîne de dessins et que j'aille la paix, pendant deux jours, de faire semblant d'être tellllllement contente. (Redoutable comédienne je suis....)


*****

Confession

Une fois en voiture, j'avais peut-être neuf ans, j'étais sur le point de me piquer un roupillon quand ma mère s'en aperçu et me dit :"Annie! Tu dors!" d'un ton moqueur. Ce à quoi j'avais répondu le plus sérieusement du monde :

"pas du tout, je vérifie si mes paupières sont opérationnelles."

Elle avait bien rie, mon père aussi. Mais au fond, ils m'avaient surtout trouvé intelligente de répliquer de pareilles affaires.

J'avoue aujourd'hui, devant vous, devant mes parents également, que la phrase avait été volée à Jim Davis dans une de ses BD de Garfield dont j'étais friande et que je n'avais que dalle idée de qu'est-ce que voulait dire le mot opérationnel.

Voilà, le morceau est lâché. Je me sens vachement mieux. Faut dire que c'était vraiment lourd à porter comme secret... (Nathalie Simard à côté peut bien aller se rhabiller... Faites venir TVA chez moi)

mardi 20 novembre 2007

J'ai un côté féminin (!!?)

Croyez-le ou non, j'ai bel et bien un côté féminin.

La preuve en est de mon habitude à écouter religieusement les émissions à la programmation de Canal Vie.

J'ai mes préférées. Comme "On a échangé nos mères" qui consiste à interchanger deux mères de famille. Ça fout un bordel incroyable. Une catho dans une famille athée, une rockabilly mom dans une famille de sporto, une princesse à la ferme, c'est jamais ennuyant. Ça nourrit considérablement mon côté voyeur. Beaucoup plus drôle que Loft Story, on assiste à des affaires épouvantables. J'adore.

J'aime aussi des émissions comme "Décore ta vie" et "Des idées de grandeur" où tout semble si simple quand on a un budget de 1000$ (ou plus) , un homme à tout faire et une désigner d'intérieur.

J'aime aussi "Bye-Bye Maison", seulement parce que les deux filles sont nounounes. (Ça nourrit mon espoir d'être un tantinet plus intelligente que d'autres)

J'aime moins "Métamorphose" ou "Airoldi pour une soirée" justement à cause de Airoldi qui fait parti des deux show. Y vous énerve pas vous autres Airoldi?

Mon émission préférée reste toutefois "Quand passe la cigogne".

C'est vraiment gore. Des fois.

Quand la fille est welling, on a presque droit à la caméra entre ses jambes. Bien sûr, vous aurez compris qu'il s'agit d'une émission où l'on assiste à des accouchements. À chaque fois je braille. D'émerveillement. Par contre, avant mon premier accouchement, je me torturais à l'écouter et là aussi, je braillais. De panique.

C'est d'autant plus sympathique que l'émission qui suit celle là est "Dre Nadia, psychologue à domicile", où la très coincée Dre Nadia (beaucoup moins attachante, avouons-le, que l'Angleterrienne Super Nanny) vole au secours des parents aux prises avec des enfants. (Parfois ils sont turbulents, les enfants. Mais parfois, ils sont juste des enfants, les enfants)

Selon la programmation de Canal Vie, on met un enfant au monde, c'est donc beau. Ensuite, on est pogné avec, on capote et on appelle un psy. C'est super. J'ai vu de mes yeux vu, une fille qui accouchait à Quand passe la Cigogne et j'ai revu la même fille 3 ans plus tard à Dre Nadia. Une folle-dingue de passer à la télé. J'ai trouvé ça marrant quand même.

Pour citer Françoise Dolto "Dès que les parents ont appris à leurs enfants à parler et à marcher, ils leurs ordonnent aussitôt de se taire et de rester assis." (Je ne sais pas qui est Françoise Dolto by the way)

La preuve est faite. J'ai un côté féminin finalement.

Maudite bonne raison de fêter ça au gros gin à cochon non?

vendredi 16 novembre 2007

Une p'tite vite

On s'attarde, moi et mon amoureux sur YouTube. On navigue dans la nostalgie de nos "p'tits bonhommes du samedi matin" (des trucs trop vieux pour que Edith les connaisse). Et on est tombé là-dessus. Peut-être que c'est pour ça que plus tard, j'ai tellement voulu fonder un band de filles...



ps: j'avais la poupée Jem ainsi que l'espèce de madame mauve poupée que j'me rappelle plus trop c'était qui...


pps: la passe des trois filles en simili-kiss est géante.

vendredi 9 novembre 2007

It's friday, i'm in love

Maususse de chaudron collé.

Je marmonne ça en le frottant, le maususse de chaudron. Je frotte et je sacre. Je fais les deux avec une rapidité constante, avec une certaine fierté aussi de connaître autant de jurons. Y'a même des dérivés qui s'échappent de ma bouche. Clisse, tabaslak, côlasse, maudine de perte de temps que de frotter un putanesque chaudron collé de riz.

Moi Catherine, je l'aime gros comme le ciel.

Qui a parlé? j'entends des voix ?!

À la table, j'aperçois Arno, calme et rêveur. Qu'est-ce qu'il fait là? Pourquoi n'est-il pas en train de foutre le bordel dans sa chambre? De faire brailler son petit frère? De démolir les murs?

Maman: "Ça va mon grand?"

Arno, sourire en coin, réitère son affirmation - Moi Catherine, je l'aime gros comme le ciel.

Arno est amoureux.

Bang! Déjà! Dans son coeur, une autre fille que moi. J'ai mal. Je suis jalouse.

Maman - C'est qui Catherine?

Arno - C'est mon amoureuse au Billboquet. Elle me dit toujours des belles choses et veut toujours aller jouer dans le coin avec moi.

Je frotte mon chaudron. Je frotte fort fort.

Z'imaginez? Aller jouer dans le coin... C'est l'équivalent d'aller baiser dans les toilettes d'un bar ça mais disons, version 5 ans et moins.

Maman - Elle a pas la méningite au moins ta Catherine? (ou toutes autres maladies infantiles telle la varicelle, la rougeole, une otite ou pire, des poux?)

Arno ne me répond pas. Il fait bien de se foutre un peu de mes inquiétudes. Et puis, à me regarder poigner les nerfs pour un chaudron collé, il se doute bien que j'ai les émotions faciles. Il se lève et s'en va vaquer à ses occupations de môme, soit martiriser le chat, manger des bonbons en cachette et jeter les jouets de son petit frère aux chiottes.

Arno est amoureux. Pffff.

***********

Mercredi soir.

J'arrive au Billboquet, un peu triste qu'à 16h34, il fasse déjà nuit. Arno joue à l'extérieur, il est loin là-bas. Pour l'attendre, je dois traverser une mer d'enfants, ce qui s'avère ardue comme tâche puisque les enfants, en courant, ne cessent de s'empêtrer dans mes jambes tel de petits daims hyper-actif se garochant sur une voiture qui roulerait sur la chaussée. Arrivée à destinations, je constate que j'ai 2 ou 3 ecchymoses. Je me retourne, 2 ou 3 petis daims gisent par terre. Traverser une mer d'enfants, c'est vraiment difficile. Mais j'ai réussi.

Je ramasse Arno par le pan de manteau et lui conseille de crier pour retraverser la mer d'enfants, histoire de les éloigner. Arno ouvre la marche, tel un petit bouclier humain. J'aperçois l'auto, on y est.

"Regarde maman!!! C'est Catherine là!!!!!!!!"

Ah ouais, Catherine. Celle qui tente de pervertir mon fils. Elle est de dos, il fait noir. Sa maman (puisque elle-aussi en a une) s'exclame: "c'est lui TON Arno?" (Avec un peu de dédain dans la voix)

Je souris. Parce que si moi je m'étais un peu (à peine) emporté sur la question, il semble bien que la maman de Catherine voyait également la chose d'un oeil sceptique.

La-Maman-de-Catherine - Vous ne savez pas comment on entend souvent parler de Arno à la maison. Catherine n'arrête pas de dire qu'elle et lui vont se marier.

Bon. Ils en sont déjà là. Et sur le perron de la garderie, j'assiste à la rencontre de la moitié de la belle-famille. Je trouve que ça va vite. J'ai peur qu'elle demande à ce que l'on organise un souper, les deux familles, pour discuter de l'avenir de nos rejetons et du nombre d'invités au mariage.

Et c'est là que je la vois. Pour de vrai. La petite Catherine.

Belle comme le jour, de grand yeux rieurs, toute petite, avec de jolies joues qui semblent dire "laissez ici un bizou". Je craque, j'ai envie de lui donner des bonbons.

Arno est amoureux. Et je le comprends tellement. J'ai même dit à Catherine que je l'autorisais à trainer mon fils dans les coins.

Mais pas trop souvent...

mardi 6 novembre 2007

Tire Party

Je n'ai pas beaucoup de temps devant moi. Qui plus est, je viens de me casser un ongle. C'est pas jojo.

Je sais, je vous ai fait poireauter pas mal longtemps... Entre l'Halloween, le Tire Party, le boulot, les enfants, mon équeurantite-aigue de mijoter des idées dans ma tête sans rien faire de concret et surtout mon état de santé que l'on pourrait qualifier de grippal, il est bien normal, selon moi, de vous avoir laissez niaiser aussi longtemps. Je ne m'excuse même pas.

Comment? Vous voulez plus de détail sur le Tire Party?

En gros, ça c'est quand on se réuni dans le garage chez ma mère, mon frère, Mimi, mon père et moi et que l'on change les pneus des véhicules en se buvant 2-3-9 bières, causant de tout et de rien mais surtout de rien.

En détail, on pourrait aussi dire que ma voiture s'est fait faire un changement d'huile également.

En plus précis, on peut voir sur les photos que je fais semblant de 1) connaître la mécanique, (en y allant à grand coup de tournevis dans le moteur de l'auto)


2) que je fais encore plus semblant de travailler avec le machin-outil-dangereux-que-je-porte-des-lunettes-de-sécurité et



3) que je suis une maudite bonne comédienne.

Avoir eu du volume sur ces photos, vous auriez clairement entendu mon père se foutre de ma gueule en arrière-plan. Tout pour le pestak.

Le garage est situé dans la campagne profonde. Mais il est full équipé.

Par ici j'entend qu'il possède, comme tous les garages, son horloge en lame de scie ronde (un cadeau offert à mon père pour Noel 91. Moi et mon frère, on se trouvait vraiment brillants de lui offrir ça. C'était, selon nous, dans la logique des chose) ainsi qu'un auto-collant Firebird. J'attire toutefois votre attention sur la singuliarité d'y trouver un disque d'Enya.

Mécanique. Outils. Enya. C'est clean. Même pas de calendrier Playboy. Super.

On a débuté le Tire Party y'a environ 2 ans, avec seulement les pneus de ma voiture à changer. Aujourd'hui, on est rendu à 3 véhicules. Au rythme où ça va, l'an prochain, j'engage un DJ et je vends du speed dans la place.

Voilà pour le Tire Party.




Pour conclure et pour faire un bref retour sur l'Halloween, voilà pourquoi je ne suis pas passé chez ma mère cette année. Dans ce coin-là, les citrouilles se bouffent des écureuils alors imaginez ce qu'elles peuvent bien faire aux enfants...

mercredi 24 octobre 2007

Je vous salue Hani pleine de grâce

Le cadran sonne. Il est 6h42. Je sais pas pour vous, mais moi, je déteste mettre un chiffre rond sur mon heure de réveil. Pareil pour l'essence. (Mais ça, c'est juste pour me convaincre parce que la plupart du temps, j'essaie vraiment de mettre un chiffre rond d'essence dans ma bagnole, en vain)

Donc, il sonne. À 6h42. Y'a The Cure qui chante. Ma tête se met à penser que Homier-Roy rock donc ben ce matin. Je me rendors, presque. La chanson continue, pas longtemps. Vous connaissez le principe de la première chaîne de Radio-Canada le matin. Tour de table à la hâte, suivi d'un autre tour de table, couper la parole de Marc à la revue de presse,Yves à la circulation, les ponts sont bloqués,les actualités, tour de table, les actualités régionales, autre tour de table, tour de table, Yves à la circulation, les ponts sont bloqués, Madame météo que son micro coupe tout le temps.

Mais de chanson complète, niet.

La madame du culturel, qui s'avère être pas-la-Catherine-habituelle, nous dit que ce que l'on vient d'entendre provient de Suède, que c'est Shout Out Lound et que ça ressemble à The Cure. Et ma première phrase de la journée fût donc: "CRISS, ça ressemble pas STI, c'est pareil." Et je me suis rendormie.

Tout à fait charmant. Plein de féminité.

Avoir été mon conjoint, je me serais garocher un oreiller par la tête en me disant un splendide "Ta gueule".

Tout ça pour dire que ce matin, je suis entrée en retard au boulot.

*******

Je viens de terminer le livre Whisky et Paraboles de Roxanne Bouchard. Et comme je me sens tellement bitchy ce soir, je vais vous dévoiler la fin: Amorosa ne meurt pas et la dernière phrase est :" Je suis mère."

Ne vous empêchez pas de lire ce livre pour autant, j'ai souri plein de fois et y'a plein de belles phrases dedans.

lundi 15 octobre 2007

Partie intime

Il n'y a rien qui me facine autant qu'un bambin qui apprend à parler. (Ça et les chansons de pirates). C'est quand même du boulot pour un ti-cul d'une vingtaine de mois de comprendre qu'est-ce que les autres racontent et comment il ferait bien pour embarquer dans la game lui aussi. Pas évident. Le cerveau humain est vraiment magique. Ceci dit chapeau aux bébés chinois.

Le fait est que mon plus petit enfant, Loulou, s'est tire pas mal bien. Avec professeur Arno qui parle 22 heures sur 24, le cerveau de Loulou est constamment stimulé.

Je fais aussi ma part. (si! Si!) Moi et Loulou avons notre routine du dodo. Alors que Loulou est sur sa table à langer, au sortir du bain, et que je lui enfile sa tenue de nuit (pyjama aurait pu être employé ici), j'ai prit l'habitude de pointer des objets et de demander à mon bébé ce que c'était.

Maman- Ça?

Loulou - e leurr

Maman- oui, des FLEURS sur ton rideau, bravo. Et ça?

Loulou- é our-mi

Maman - Oui, des FOURMIS dessinées sur ton mur. Et là?

Loulou- é Oi-sson

Maman- Poissons. Poissons sur la lampe. Et ça?

Loulou- on ourson

Maman - Oui, ton ourson. C'est bien. Et ça?

Loulou- a noune.

maman - la noune?

Loulou (emballé) - Oui! A noune!

Maman- la LUNE loulou, la LUNE, pas la noune...

Bon. C'est marrant. Impossible de dire le contraire. Sauf que ça peut devenir gênant en public, genre, dans un magasin, quand Loulou voit la lune de dessiné quelque part et qu'il se met à hurler en débile: la NOUNE! La NOUNE!

Mouais...

vendredi 5 octobre 2007

J'ai 15 ans.

Formidable matinée.

Je me suis levée tard (8h), j'ai filé des bizoux à tous les garçons de la maisonnée (mon amoureux et mes 2 fils. Chez moi, c'est Hani et ses hommes au quotidien), ils ont tous filé en groupe. Je suis demeurée seule et zen à la maison.

Ce matin, j'ai quinze ans.

Je me suis levée tard (8h), j'ai fait deux ou trois fois le tour de la maison afin de bien m'imprègner de son silence, m'assurer que j'étais bel et bien seule par je ne sais quel miracle et je suis retournée me blottir dans mon lit en compagnie du dernier livre d'Amélie Nothomb. Quand j'ai décidé de me relever une heure plus tard, je n'ai pas fait mon lit.

Pour déjeuner, j'ai terminé un sac de Lay's au BBQ. Devant la télé.

Ce matin, j'ai 15 ans. C'est merveilleux.

Je regrette presque de ne pas avoir de gros boutons dans la face à aller me faire éclater devant le miroir de la salle de main. (Quoi que les chips réussiront probablement à m'en donner quelques uns...) J'ai envie de lire le magazine Filles d'aujourd'hui.

En vieillissant un peu, alors que la journée avancait, j'ai décidé de me boire un café en lisant Cyberpresse. Je suis tombé sur ça:

«Les effets secondaires de l'ingestion de sabre» (médecine) et «Comment extraire de la vanille de la bouse de vache» (chimie) figurent au palmarès des anti-Nobel 2007, remis par l'université Harvard (Massachusetts) à des scientifiques venus des cinq continents.

Ça y'est, cette matinée vient d'être déclarée formidable. Je pars à la recherche d'un champs de fleurs pour aller gambader dedans au ralentit.

mardi 2 octobre 2007

Le plus de la journée

La plus belle phrase que j'ai entendu aujourd'hui:

"Les enfants, lâchez l'ordinateur là, venez donc jouer dehors". Dixit mon amoureux qui doit bien passer 22 heures par jour sur des ordinateurs. C'était beau je trouvais.

La plus belle découverte de la journée:

Y'a un français de 38 ans qui se cache dans Windsor (la ville ou se situe mon travail) et qui a un super background punk à la Ludwig Von 88, Béru, Parabellum, Stashooter, Oberkampf, Métal Urbain, Garçons Bouchers et autres machins de l'époque. Il s'est présenté à la station tantôt. Une sapré découverte! Tout n'est pas perdu finalement pour Windsor.

La plus grosse affaire dégueulasse de la journée:

Mon ongle de gros orteil droit qui décolle, qui est mauve et bleu et jaune, suite à un accident alors que je ne portais PAS mes caps d'acier. J'ai des nausées juste à vous en parler.

La plus grosse connerie de la journée:

La poignée de porte (vous pouvez le dire à la façon de Norman L'Amour) de derrière sur ma voiture, côté Arno, qui a décidé de me lâcher. L'ouvre pu. Même à varger dedans comme on vargerais sur une mascotte, y'a rien à faire. J'ai même pas pleurer. J'ai tout de même alerter mon frère et mon père. Et j'ai pensé aussi à faire publier une annonce de char à vendre dans les petites annonces. (La semaine dernière, y'avait quand même un de mes essuies-glaces qui avait foutu le camps PENDANT que je roulais. No way, il ne recevra pas de pension alimentaire de ma part.)

La chanson que j'avais le plus souvent dans la tête toute la journée:

Un p'tit tour de minoune des Amis au Pakistan.

La fois où j'ai le plus rie toute seule aujourd'hui:

Quand j'ai relu l'épisode #856 de Hasemeister.

La fois où j'ai le plus perdu mon temps de la journée:

Quand j'ai dessiner des cornes et une barbiche de diable au chroniqueur Marc Bryson sur sa photo dans le journal. J'ai aussi prit le temps d'inscrire à côté "le frère de Satan"... Je ne suis pas fière de moi.

La fois où j'avais pas mal tout dit ce que j'avais à dire sur mon blog de la journée:

Pas mal là.

lundi 1 octobre 2007

Kicks d'ado

Mon préféré, c'était Jordan.

Les filles de mon âge savent bien de quoi je parle. Car elles ont aussi eut leur préféré.

De quoi je cause pour les autres?

Des New Kids on the Block.

Je sais, ça rime à rien comme sujet, mais, tout bonnement comme ça, en sortant de la douche, ça m'a flashé. En mettant du déo, pour être précise.

La génération de mes parents a eu la chance d'avoir les Beatles, les plus jeunes ont eu les Backstreet Boys. Moi je suis tombée sur les New Kids. Et ils étaient canons.

J'avais 11 ans. J'étais folle amoureuse de lui, le beau Jordan qui chantait et dansait donc bien. Et je m'imaginais plein d'affaires super cochonnes que je pourrais faire avec Jordan, comme lui toucher la main, lui écrire des lettres en signant "Jordan + Annie forever, Je t'aime xxx1/2" et même (et ça c'est vraiment pornographique) l'embrasser sur la BOUCHE. Mais le plus important, était sûrement que toutes les filles allaient tomber de jalousie en voyant qu'il n'aimerait QUE moi.

Une copine de classe m'avait juré qu'elle connaissait le gérant du groupe (ou un truc comme ça) et que bientôt, elle et moi allions les rencontrer. Mais la consigne était stricte:" Pas le droit de tomber dans les pommes". Et moi, la p'tite conne de 11 ans, je la croyais dur comme fer. N'importe quoi.

Évidemment qu'elle me mentait à plate couture mais que voulez-vous, l'amour rend aveugle. Et j'en ai tellement voulu à mes parents quand ils en ont eu assé que je leur casse les couilles avec mes histoires et qu'ils m'ont fait comprendre que c'était des bobards tout ça, que jamais je ne pourrais me contrôler à ne pas perdre conscience devant Jordan pour vrai...

À Noel de cette époque, j'avais envoyé une lettre au Père Noel, le suppliant de m'apporter Jordan. Et bien croyez-le ou non, il m'a effectivement amené le mec. En genre de poupée Barbie. La poupée Jordan. Emballée, trônant dans la boîte aux lettres (chez nous, le Père Noel avait une sapré ronde à faire et pour sauver du temps, laissait les cadeaux dans la boîte aux lettres) Et moi, j'étais super contente.
Et en moins de deux, je lui baissais son pantalon. Je vous confirme que la poupée Jordan était aussi bien amanché que Ken. Étonnant quand même que le Père Noel puisse permettre de réaliser un fantasme sexuel à une gamine de 11 ans. J'ai mis Jordan sur ma commode, entre mes calinours, mes fraisinettes et mes Bout d'Choux et il y est resté un sacré bail. Trônant fièrement avec son sourire viril.

C'est mignon quand même cette histoire. Car avant lui, y'avait eu Michael Jackson. Y'a aussi eu dans ma vie le batteur de Green Day, le guitariste de Tripping Daisy (aujourd'hui très mort), Loran de Béru, Kurt Cobain (lui aussi relativement très mort) et évidemment Ringo Starr. Aucun d'entre eux n'est au courant, mais notre relation amoureuse, bien que platonique et complètement dedans ma tête, m'a fait rêver.

Et c'est l'affaire pas cool de travailler dans une station de radio. Il arrive parfois que des gens relativement connus foulent le sol de mon lieu de travail. Et à force de rencontrer tout le monde, tu te rends compte que ce beau tout le monde là, est... comme tout le monde.

Ça brise des rêves la normalité.

mardi 25 septembre 2007

Ça va saigner

Étant donné qu'ici, sur un blog, c'est super intime et qu'on est entre amis, j'ai un aveu à vous faire.

Ça va mal. Vraiment pas bien. J'ai un sourire en forme de baboune et c'est pas (seulement) à cause de mes règles.

Tout le monde est au courant, je suis une maman. Être maman, ça veut dire plein de choses. Ça veut dire:

Experte en calin et en mouchage de nez. Super bonne pour plier du linge (y compris des satanés draps-contours), gérante du bon fonctionnement de la famille, ministre de l'épicerie et tout un tas de cossins dont j'en avais rien à branler dans ma folle jeunesse (par exemple: suivre le guide alimentaire canadien, faire le filtrage des ti-bonhommes violents à la télé, trouver que 9h le matin, c'est tard)

Être une maman, c'est aussi apprendre à faire de la discipline. Et ça ladies and gentlemen, c'est LA patente qu'on apprends pas en criant lapin. (J'ai essayé, ça fonctionne vraiment pas) Et il se trouve que depuis 2 semaines, je suis constamment obligé d'en faire avec fiston #1. Et quand fiston #1 décide de devenir le diable, il l'imite vachement bien. J'ai même parfois l'impression que le diable lui-même trouverait ça trop heavy et lancerait la serviette devant mon fils en disant juste "fuck off".

Mais que se passe t'il donc?

Ah ouais, Arno a changé de garderie. Et tous ses ti-zamis, sont plus tous là. Et tous ses éducateurs ont des faces d'inconnus.

En allant chercher mon grand tantôt au CPE, j'ai été témoin d'un truc pas cool.

J'entre dans la garderie. Point de Arno à l'horizon. J'ai l'air d'une conne dans le cadre de porte à balayer la place du regard à la recherche de mon garçon. Quelques enfants près de moi me regardent d'un air inquiet, persuadés que si j'ai des têtes de mort sur mon chandail et des Doc Marten à cap d'acier aux pieds, c'est que je dois en bouffer en sale des tous petits comme eux au déjeuner. (Ils ont bien raison en fait) (Le plus drôle, ça reste quand même la face des parents, qui eux ont VRAIMENT la chienne...Et moi qui laisse la bave me couler sur le coin du menton pour avoir l'air encore plus carnivore, bref, je me marre)

Un des kid se met des couilles et me demande je suis la maman de qui.

De Arno. Je suis la maman de Arno. D'ailleurs, si tu enlevais tes doigts de dedans ton nez et que tu allais me le chercher, hein mon grand?

Et là, il dit: "Arno l'escargot, c'est ta maman!"

Je comprends sa blague. Il écoute les dessins animés Benjamin la tortue où effectievement, y'a un Arno l'escargot.

Sauf que l'affaire prends de l'ampleur. Et ils se mettent à 27 pour crier "Arno l'escargot! Arno l'escargot!"

Petits. Morveux. À. Marde.

Depuis 2 semaines mon gamin est complètement barjot. Et je dois ça à de sale mômes méchants. Je vais leur casser la gueule. Aucun survivant en vue. Ça va saigner.

Voilà, en résumé, ce à quoi ma tête pense sur le moment. Et j'ai plein de souvenirs nauséabonds qui me remontent à l'esprit de quand moi-même, j'avais à me batte dans la cours de la petite école. Enfants de marde j'vous dis.

J'ai comme envie d'embarquer dans la game des rimes et de les traiter de Samuel-la-poubelle et de Wiliam-qui-pue-la-crame et de Mathis-plein-de-pisse (j'ai pas idée de leur nom mais comme ils s'appellent tous comme ça à la garderie, je serais certaine d'en toucher au moins quelques-uns)

Au lieu de ça, je reprends sur moi et je dis, pleine de fierté: "Moi j'adooooooooooooooooooooore les escargots! C'est tout mignon et on a toujours envie de leur donner des bonbons. En plus, c'est gentil un escargot. Et puis, c'est pas mal plus beau qu'un gorille. Moi j'adoooooooooooooooooooooooore les escargots!!!!!!!!!!

Sur ce, Arno se pointe, la mine basse. Je le serre dans mes bras en criant combien je l'aime, mon petit escargot-juste-à-moi-que-j'ai, qu'il est vraiment le plus cool de la garderie d'être un escargot et qu'on s'en va ensemble se manger une méga-giga-crème-glacée-de-la-mort et tant pis si on a plus faim pour le souper.

Arno retrouve son entrain. Et les petits cons de 4 ans s'en veulent, parce que finalement, ils auraient bien aimés être eux aussi des escargots et avoir une mère à chandail de têtes de mort qui les gavent de crème-glacée juste avant de souper.

Dans vos dents mes p'tits cri$@$%.

mardi 18 septembre 2007

Encore un truc

Moi je trouve ça génial les Trucs de Hani. Primo, ça s'écrit super vite, du coup je peux vaquer à d'autres occupations pertubantes (c'est le premier mot qui m'est venu à l'esprit, même s'il n'est pas nécéssairement approprié) et secondo, ça vous laisse penser que je ne vous laisse pas en plan. Et puis, comme bonus, je peux me comparer à Renelle Anctil de chez Rona. Moustache en moins.

Truc pour balayer du riz.

À prime abord, la plupart d'entre vous qui n'avez pas d'enfants peuvent se demander pourquoi j'aborde ce sujet, sujet qui semble bien futile quand on y pense.

Mais pour les autres, les ceux qui sont des parents, mettons des parents d'enfants en bas âge, le truc pourrait s'avérer vachement utile.

Parce qu'on s'entends-tu que des enfants, ça te salopent un plancher quand y'a du riz au menu? Et que malgré toute leur bonne volonté, il y aura assurément une cargaison de riz qui foutra le camps de leur fourchette (ou de leur cuillère) pour se ramasser par terre?

Et la plaie, c'est bien connu, c'est de ramasser les tout-petits-tout-petits grains qui se sont ramassés par millier sur le plancher. Les machins sont collants, se ramassent prisonniers des poils du balais, ça fait sacrer la maman, les enfants se mettent à pleurer, bref, c'est comme un semblant d'apocalypse.

Le truc en fait, est d'une simplicité déconcertante.

Laissez tout ça par terre un bon 7 jours, le temps que ça sèche.

Ainsi, le riz redeviendra à son état d'avant-cuisson. Un coup de balais et hop, le tour est joué. Et tant pis pour la vermine tel les fourmis, les écureuils, les ratons laveurs et le gros voisin pas propre.

Non mais, fallait y penser.

mercredi 12 septembre 2007

Sous le thème "Les trucs de Hani"

Oui!

Continuons dans cette même veine de trucs hyper pratiques qui peuvent nous sauver du temps et/ou la vie.

Truc pour faire taire un petit garçon de 4 ans qui parle TOUT LE TEMPS:

Personnellement, j'ai tout essayé. Y'a vraiment rien à faire avec ça.

mardi 4 septembre 2007

Les hommes préfèrent les jolies femmes, confirme une étude

C'est le titre d'un article que l'on pouvait lire sur Cyberpresse ce matin.

Ouain.

C'est joyeux ça non?

J'ai applaudi chaudement cette étude, un bon 5 minutes là. Intense.

Z'ont été grassement payés les ceux qui ont fait cette étude vous croyez? Parce que bon, il me semble que ça ne prend pas la tête à Bobino pour comprendre que disons, Scarlett Johansson fait plus l'unanimité auprès de la gente masculine que Matante Jaqueline avec ses chandails de loups, son embonpoint, son oeil qui louche et ses poils disgracieux au menton.


Non, vraiment, ça ne prends pas la tête à Bobino.

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Après les cheveux blancs, les quelques rides qui apparaissent tranquilement mais sûrement dedans ma face et mes discours de vieilles prudes sur les jeunes d'aujourd'hui qui s'habillent trop en tout-nus, voici une autres preuve que je deviens véritablement une personne plus âgée; mon fiston, Arno, vient d'entrer en pré-maternelle ce matin même. Je répète: moi, j'ai un enfant qui fréquente l'école. Ayoye.

Pour votre information, le laissage de grand garçon à l'école s'est déroulé sans l'ombre d'une parcelle de nuage noir. Pas de cris, pas de scènes, pas de tragédies déroulées en trois actes sur fond d'opéra dans le hall de la place. Nan. Rien. J'étais presque déçu de pas faire de pestak ce matin. Je m'étais toute préparée en plus. Arno m'a dit: 'bye bye maman, je t'aime', m'a refilé un calin, un bizou et il a filé vers d'autres contrées, soit la table à bricolage. Super fastoche.

On est bien loin de la première fois ou Monsieur Mon Fils a mis les pieds à la garderie. On avait eu droit à une épouvantable crise de larmes et de panique et mon coeur de mère avait saigné mal sale toute la fichue journée. J'étais partie de la garderie en braillant comme un veau. Un veau pas mal triste. Cette journée maudite fait partie de mon top 10 des pires journées de ma vie. Avec la fois ou Arno s'est fait hospitalisé pour une pneumonie et la fois ou j'ai eu un blanc de mémoire de 30 secondes durant un oral en français en secondaire 5. J'ai tellement souffert dans ma vie de toute façon. (Sortez les violons)

Voilà, maintenant tout le monde le sait, je suis vielle. Plus question de faire semblant.

vendredi 31 août 2007

Un truc

Disons que je n'ai pas d'inspiration. Disons qu'avec l'été qui se termine et le retour à la normal qui me tape sur la tête, je n'ai plus de temps à consacrer à mon blog. Disons que vous vous en êtes probablement déjà rendu compte. Disons qu'aujourd'hui, nous allons faire ça short and sweet.

Truc d'épicerie.

Si comme moi vous grattez vos cennes, il est fort probable que vous fassiez votre épicerie dans des grosses places pas belles genre le Maxi ou le Super C, où le décor est loin d'être enchanteur, où personnes ne vous donnent de coup de main pour emballer vos achats et où vous vous en foutez royalement parce que bon, faire l'épicerie, c'est comme faire du lavage, ça fait partie de la vie même si ça tente personne.

Le truc chiant dans ces places-là est sans contredit les gens qui te rentrent dedans avec leur panier, pendant que tu bags ton épicerie, afin de passer de l'autre côté de la caisse, car eux aussi doivent aller "bagger" leurs choses.

Le truc pour avoir la paix et avoir un maximum de temps pour empacter son épicerie de 150$ dans le calme et la détente est le suivant:

Choisissez un item moche, pas trop vendeur, genre de la guimauve en pot ou encore une sorte d'épice batarde avec un nom à coucher dehors et enlevez/décollez/grafignez/sabotez le code bar.

Lorsque votre tour viendra de videz votre panier, prenez soin de mettre l'item au code bar saboté EN DERNIER sur le tapis roulant. Lorsque la caissière essayera de rentrer l'item sur la facture, ben ça marchera juste pas. Du coup, elle sera embêtée. Ensuite elle appellera quelqu'un. Qui appellera quelqu'un. Qui courera comme un con dans les allées d'épicerie à la recherche du foutu code bar.

Ainsi vous aurez tout le temps nécessaire pour ranger tranquilement votre commance dans vos sacs, dans le calme, la sérénité et l'allégresse.

No stress.

No fatiguant qui te rentre dedans avec son putain de carosse.

Super non?

Ne me remerciez pas, je ne fais que mon boulot.

mardi 21 août 2007

Dur labeur

Ça suffit le Gnaisage (avec un gros G).

C'est bien beau les histoires de moustaches, de Facebook (tsé, LA nouvelle patente qui me prends tout mon précieux temps) et les marches au grand air.

Il est temps de vous faire part de kessé-hani-fait-pour-de-vrai-à-son-boulot.

Suivez le guide...(comme dans "cliquez sur l'image...)





jeudi 16 août 2007

Shemale

J'ai lu quelque part récemment que la mode androgyne aurait la cote dès cet automne. Du coup, comme je suis toujours hyper tendance, j'ai couru m'acheter une moustache.




Je ne suis pas certaine que c'est à ce genre de look androgyne-cool-tendance que le magazine fesait référence...

Toutefois, une chose est certaine; j'ai carrément le look pour me joindre aux Eagles of Death Metal. Et ça, c'est une sapré bonne nouvelle.




lundi 13 août 2007

Histoire de cheveux

Après Cocoricorinette qui a changé ses poils capilaires de couleur, c'est maintenant mon tour d'être passé sous le ciseau. Je vous en fait part, parce que je n'ai pas le temps d'écrire plus long et parce que je me doute bien que vous commencez à en avoir raz-le-pompon de toujours tomber sur le chat monorail lorsque vous tapez mon adresse de blogueuse dans votre barre de recherche...








A venir très bientôt sur ce blog: 3 journées de durs labeurs dans les abimes d'une radio communautaire, en photos! (Je vous entends saliver d'ici)

lundi 6 août 2007

Le chat monorail



Moi c'est des choses comme ça qui font ma journée.

samedi 4 août 2007

Une journée sous le signe de l'émotion

J'ai fait un sapré saut aujourd'hui. Un genre de stépette bien haute quand j'ai vu mon amie Coco aujourd'hui.

Coco: la description

Coco c'est une chouette fille. À cause de son sourire à l'envers et de ses fréquentes envies de bastonner les gens, il est bien facile de s'attacher à elle. Souvent de noir vêtue, avec ses chics lunettes années 50 ornées de diamants et sa coupe au carré with-a-toupet noir de jais, Coco rock tout plein. C'est peut-être en guise de thérapie que Coco tapoche sur son drum à défaut de le faire sur les gens cons.

Le fait est qu'aujourd'hui, j'ai voulu faire une visite-surprise à ma Cocoricorinette en me présentant à la boutique où elle bosse. En poussant la porte de l'endroit, je fût déçue de constater que Coco ne s'y trouvait pas. Y'avait qu'une petite blondinette en chemise-rétro-rouge dans le fond du magasin. Pas grave (me dis-je) je vais quand même entrer voir les trucs (magnifiques) qui se vends ici.

Mais la blondinette s'avance vers moi, tout sourire, comme si on se connaissait.

COCO?!?!

Oui, Coco!! Coco-de-Velours qui a dit ciao-bye à sa tignasse réglisse pour devenir une miss-blondie-without-le-toupet. Quel choc!

Mignone comme tout, Coco rayonnait. Et avec raison.

Sauf que son changement de look vient erroner les données que j'avais entré dans mon Wii (enfin, le Wii de mon conjoint). Parce que moi, mon bonhomme Mii que j'avais créé, c'était Coco. Coupe noire au carré, lunettes rétros, sourcils fâchés, sourire inexistant, air blasé. C'est tout à refaire maintenant. Cheveux blonds, lunettes rétros, face de sourire...

Merde, Coco, t'aurais pu y penser.

vendredi 3 août 2007

Bons baisers sans France

Est-ce qu'il vous est déjà arrivé de visionner l'émission "Bons baisers de France" à Radio-Canada et que l'animatrice était réellement France Beaudoin?

Moi j'ai vu André Robitaille et une floppée d'artistes animer le show mais France Beaudoin, jamais.

Moi je dis, changez-donc le nom de cette foutue émission par "bons baisers de l'animateur", comme ça, y'en aurait pas de malentendu, ni de Hani-pas-contente.




Sur la photo: moi pas contente qui regarde l'animateur-pas-France-Beaudoin d'un oeil critique. Je suis tellement plausible dans mes expressions faciales...

dimanche 29 juillet 2007

Pis, The Police?

Oui.

J'ai encore changé les couleurs de mon blog. Je suis une parfaite indécise dans la vie. Et puis de toute façon, le orange, c'est pour le macramé et les gens trop heureux. Je me méfie des deux.

Aujourd'hui a sonné le glas de mes vacances. Terminées les grâces matinées jusqu'à 8h30 pour cause d'enfants sautant sur mon lit vers cette heure là, terminé le casse-tête des trois repas par jour pour les kids (vive la garderie qui m'en fait sauver un), terminées les soirées tardives entre copains. Je ne me suis pas baignée une seule fois de toutes mes vacances.

En ce moment même, je me sens comme une gamine à l'automne, genre jour de la rentrée. J'ai follement envie de courir au Bureau en Gros histoire de m'acheter 500 feuilles lignées, des cartables, plein de stylos, des crayons et des marqueurs fluos. Un moment donné, il faudrait vraiment que j'apprenne à vieillir.

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Pis toujours, comment c'était the Police en spectacle?

Et bien, premièrement, quand j'ai eu fini d'avoir le vertige parce que j'étais complètement en haut des gradins du Centre Bell, c'était sympa. La première partie était le band du fils de Sting. Et son fils, en plus de jouer de la basse, a presquement la même voix que son papa. Et comme je suis une belle étourdie qui n'a pas pensé deux minutes à trainer mes lunettes et que le groupe en bas dans l'arène était de la grandeur de mon ongle d'index vu de ma place assignée, on aurait pu me faire croire que c'était les Police et je n'y aurait vu que du feu. (Quoi que ça aurait fini par manquer de Dododo Dadada et de Roooooooxane et j'aurais bien vite découvert le pot aux roses vous me direz...) La première partie s'est terminée et on s'est rendu compte qu'on était même pas assis à la bonne place. Je le sais pas pour vous autres, mais moi, de déranger des gens pour me rendre d'un mauvais point A à un bon point B qui aurait dû être au départ un bon point A, ça me stress terriblement. Remarquez, j'ai survécu.

On se boit une bière en attendant le vieux groupe. Coût de la bière au Centre Bell: 9.50$. On déguste le nectar à ce prix là. Et quand le gentleman-vendeur-de-bière-dans-les estrades passe près de nous en criant: "bière froide/ cold beer" on se dit que soit l'on s'abstient de reboire une bière ou soit que l'on réhypothèque la maison.

Pour l'entracte, on nous avait offert comme chanson le bruit d'une foule qui crie. C'est emmerdant. Et tout d'un coup, ça y'est presque...Les lumières se tamisent tranquilement et on entend finalement quelques notes. Tout le monde se met à gueuler comme des dingues...pour "Get up, Stand Up" de Bob Marley. Un genre d'attrape-niguaud du SoundMan qui voulait probablement tester quelque chose. La plupart ont bien vite reprit leurs esprits voyant le-pas-pour-vrai-début-du-show sauf pour notre voisin de siège qui s'obstinnait à chercher Bob sur la scène avec l'aide de ses longues-vues. "Heille Joe, cherche le pas Bob, l'est mort..." avais-je envie de lui crier. Mais le gars semblait tellement plein d'espoir, que peut-être qu'effectivement, il l'a aperçu. Un coup de bol.

Puis c'est arrivé. Pour de vrai. Les trois gars des Police se sont pointés le bout du nez. Évidemment, dans toute la foule, y'a qu'une folle qui crie plus fort que les autres, qui les aime plus que tout le monde et qui danse en prenant plein d'espace et cette folle, il fallait qu'elle soit ma vosine de siège. Elle a bien dû me crever les tympans au moins 17 fois. Et je n'en ai que deux.

(Quand j'étais gamine, j'avais un vinyl que j'écoutais non-stop. Un genre de compilations méga-hits-machin avec The Police, Les Wings, Pat Benatar, Men at Work, Cyndi Lauper et autres stars de l'époque et je n'aimais tellement pas la face de Sting sur la pochette. Il me semblait méchant. Lui et Bowie, j'en avais un peu peur... Et étrangement aujourd'hui, je trouve que ce sont les ceuzes qui ont le plus mieux vieilli. De sacré beaux monsieurs. Je ferme la parenthèse)

Donc, j'ai Sting, dedans ma face et c'est...ordinaire. Les effets de lumières sont hallucinants, le sons est bons et le gars, il a quand même une putain de bonne voix. Mais bon, je ne vois que trois points qui bougent en bas. Après trois chansons, quelqu'un a eu la super bonne idée de diffuser le concert sur les écrans géants. Waou! J'ai vu quelque chose! Mais en y repensant, j'ai eu l'impression d'être devant ma télé à écouter Concert Plus: The Police. L'affaire cool, c'est qu'il n'y avait pas de publicité de clearasil.

J'ai commencé à embarquer dans l'ambiance après 20 minutes. Pas mal!

Et bon, comme tout le monde, j'attendais LA toune, celle que j'écoutais en boucle dans un juke-box d'une taverne de Bonsecours quand j'avais 16 ans, j'ai nommé Roxanne. Et quand le "tintintintintintin" de la guitare nous a annoncé les premières mesures de LA toune, j'ai crié, je l'avoue. Et ce satané groupe l'a tellement massacré en la tranformant en espèce de pièce prog que j'ai eu de la peine.

Le show, le vrai show, c'était Stewart Copeland, le batteur. Mon amie Corine me l'avait vendu, j'ai tellement été preneuse. Un putain de bon drummeur. Et tout le monde sait que j'ai un faible pour les batteurs (les ceux de death metal m'impressionne tellement) avec Stewart Copeland, j'ai été rassasié.

Voilà donc pour Ze Police, mes impressions.

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Sur ce, je vous tire ma révérence. Je dois me reconditionner à me coucher tôt afin de faire de nouveau face à ma routine qui recommence trop demain..So sad.

jeudi 26 juillet 2007

Exit le rose

Ne paniquez pas. Vous êtes bel et bien dans l'antre Hani de la blogosphère. J'ai par contre fait de petits (gros) ajustements qui m'ont fait mettre le rose à la porte. Vous allez vous habituez (moi aussi, un moment donné)

En vacances je suis. Mais il me semble avoir toujours quelque chose à accomplir. Juste tantôt, je serai au pestak des Police. C'est difficile les vacances...

Quoi de neuf à ma maisonnée?

- Un Wii

- Des tomates

- Une glissade

- Une nouvelle coupe de cheveux pour mes gamins

Alors, nous sommes passé de
petits garçons à la limite de la hippititude, se plaisant à jouer dans les fleurs et le bonheur à grands garçons aimant la moto et les courses de bagnoles. Bientôt, on va sûrement aller jouer au baseball.





Ça fait mal-bobo quand on ne reconnait plus ses propres enfants. Mais n'ayez craintes, ce sont bel et bien eux, je n'ai pas fait de troc d'enfants. Le plus grand n'aime pas les légumes et il court toujours (la preuve que c'est Arno) et le plus petit chante sans cesse la chanson de Doiley (la preuve que ce bambin est Éloi).

Justement, mes toutpetits sont chez leur mamie. Je profite donc du beau soleil à l'extérieur pour aller vedger devant la télé. Passez donc vous aussi, une belle journée.

dimanche 22 juillet 2007

mercredi 18 juillet 2007

Image de party

Laissez votre appareil-photo trainer dans les mains de n'importe qui (en l'occurence, mon frère) lors d'un party et voilà ce qui en résultera à coup sûr.

dimanche 15 juillet 2007

Dame nature est une vache

Le concert le plus nul à laquel j'ai assisté dans ma vie est sans contredit le spectacle de Bérurier Noir lors de leur passage au Québec il y a de celà quelques années. Le show, proprement dit, devait être hallucinant. Mais je n'ai rien vu, occupé que j'étais à me les geler en haut d'une butte. Le fait est que la pluie s'était mise de la partie, menaçant la tenue du spectacle. Mais auriez-vous vu ça? L'émeute que ça aurait donné? (Plein de punks en colère qui saccagent les rues et les commerces en criant "Vive le feu".) Bref, on s'est fait mouiller dessus mais SOLIDE et ce n'est que beaucoup trop tard que nous avons réussi à nous procurer des sacs de poubelles dans le but de nous en faire des imperméables. Les Vulgaires Machins qui ouvraient le show ont dû se faire la palette avec leur vente de chandails parce que tout le monde s'est mis à vouloir se procurer un coton-ouaté du band afin de pouvoir s'enfiler un chandail chaud et pas mouillé. Même moi, je me suis dit : "diantre, 50$ pour un chandail de band que j'aime pas? J'achète, j'ai frette." Malheureusement, tout était vendu. Un coup de marketing de la mort.

En fait, vous pouvez très bien reconstituer la scène en allant sous votre douche, avec vos vêtements, et laisser l'eau froide vous couler dessus pendant un bon 20 minutes (soit, le temps que ça nous a prit pour nous trouver un abri) Ensuite, passez la soirée dehors par une fraîche nuit d'été avec votre linge qui dégoutte sur vous. Même si vous êtes en face d'un band culte à vos yeux, que ce même band vous l'avez écouté en boucle toute votre adolescence et que c'est en fait supposé être un moment magique de les voir pour vrai sur une scène, je vous jure que vous n'aurez en fait qu'une envie; rentrer à la maison, enlever les satanés vêtements mouillés-glacés, vous ruez sous le jet chaud de la douche pendant 3 heures, enfiler vos pyjamas de coton ouaté et aller vous callez la tête dans une montagne d'oreillers.

Aujourd'hui on en rit. C'est déjà ça. Et puis, on le sait bien que Dame Nature a un côté pas pire vache quand elle a une passe de SPM.

Sauf que là, elle a franchement ambitionné. Je m'explique.

Vendredi.

Ma première journée de vacances. On se prévoit une journée monstre en famille dans le but ultime de faire plaisir à nos gamins. La fête du Lac des Nations bat son plein. Au menu: Jeux gonflables, manèges, barbe à papa et ni plus ni moins que Annie Brocoli, la celle que Arno trouve donc bonne. Ça coutera un prix de fou. Mais on s'en fiche, on veut voir des sourires dans des faces d'enfants.

Tout l'avant-midi nous observons les prévisions météorologiques car des orages sont prévues. Il est 13h30. Il fait beau. C'est un départ.

Trouver un stationnement? Stressant. Mais finalement, on s'en tire pas mal bien. Nous sommes presque collés à l'entrée du site et on a même pas payé de gens. C'est donc tout sourire et galopant vers le site que nous partons, famille dans le vent, avec le pousse-pousse, 2 parapluies (au cas ou) un sac à dos rempli de couches, de chandails, de jus et de grignotines. Un tableau jusqu'ici parfait.

À l'entrée, je donne un premier 20$. Deux adultes, c'est ça que ça coûte. Pas de problème, j'ai celà. Merci madame, bon spectacle.

On se dégotte une place vraiment chouette, à l'autre bout complètement du site, tout près de la scène. Les enfants sont fébriles et certains chantent déjà les hits de Madame Brocoli.

Du côté des parents, on peut lire l'angoisse et l'inquiétude sur les visages.

Parce que si jusqu'ici le tableau était parfait, il semble bien qu'une ombre approche. Des nuages. Pas gris , nenon, noirs, noirs, noirs. Et on peut voir les éclairs qui s'approchent aussi. Tout le monde se dit la même chose; Si la Miss Brocoli peut arriver sur scène, chanter une chanson, après ça on se pousse d'ici. Au moins, les petits l'auront vu un peu.

L'affaire c'est que quand la Annie Brocoli s'est enfin pointée sur scène, quelques gouttes nous tombaient déjà dessus. Et le temps de saluer la foule, c'était déjà l'apocalypse.

Le premier coup de tonnerre à pêter tellement fort que tout le monde a cru à une attaque aérienne. Les éclairs, bien que majestueuses, ne donnaient même pas envie que l'on s'arrête pour les admirer. Le vent soufflait tellement fort que mon parapluie s'est ouvert à l'envers et la pluie glaciale qui nous tombait dessus nous mitraillait littéralement la peau par sa densité.

Et les enfants...

Les pauvres petits enfants qui crient, qui pleurent, qui paniquent. Et les parents qui courent, qui crient, qui paniquent. Un bouchon de poucettes se forment à la sortie et nous restons prisonnier de la tempête sous un arbre. La chienne me pogne, j'ai pas envie de mourir avec ma décendance, électrocutés sous un arbre à un spectacle d'Annie Brocoli.

15 minutes plus tard, nous trouvons finalement un abri. Les petits sont grelotants et traumatisés. Par chance, j'avais des chandails chauds et relativement secs dans mon sac. On est finalement rentré à la maison, peinards et on a écouter des films pour enfants en mangeant du pop corn. Une heure plus tard, il fesait beau. J'avais de la peine.

En résumé, je venais de claquer 20 balles pour traumatiser mes enfants. On a eu le temps d'entrer sur le site, de niaiser 15 minutes et on est reparti dans l'orage. 20$. Je me suis tellement fait avoir.

Alors, Dame Nature, t'es qu'une vache. De t'en prendre à nous, adulte, à un show de Bérurier Noir, ça passe toujours mais que tu ais fait ce coup-là à des enfants, c'est inacceptable. Je te hais.

Salope.

vendredi 6 juillet 2007

Mes chats sont des assassins

Mes chats se sont transformés en genre de Minou Jeckyl et Minou Hide.

Pour Salem, on est passé d'un mignon petit chaton ron-ron à une grosse machine à tuer sanguinaire.

Pour Z, on est passé de grosse-affaire-molle-sans-grâce-qui-fait-juste-s'avachir-sur-les-surfaces-moelleuses à tortionnaire d'oiseaux.

Et pour Minuscule-Mini-the-Poo, il doit bien y avoir 4 mois que je ne l'ai pas revu. J'ai son collier de la SPA qui traine dans mes affaires. C'est vachement pratique encore. Bravo Hani...

Le fait est que vendredi dernier, alors qu'on profitait de la télévision pour nous abrutir encore un petit-peu plus, y'a Salem qui est rentré, le torse gonflé de fierté et m'a balancé un dead-cuicui sur le tapis d'entrée. Ensuite, il est venu se frotter les moustaches sur mon mollet pour que je le félicite. En fait, c'est comme s'il me donnait une offrande. Retournant à l'animal mort, il en profita pour lui faire faire des tourbillons dans les airs , comme pour l'amuser, bien qu'il fût décédé. Ayant vécu à la campagne une bonne partie de ma vie, et par le fait même, m'être fait rapporter je-ne-sais-combien de dead-cuicui ( et de dead-souris) (Ça c'est sans parler des dead-lièvres, ni des dead-squirrel, ni des dead-chauve-souris) je sais pertinemment que le chat va bouffer l'animal et me laissera sur la moquette: La tête, quelques pattes et un machin-brun-mystérieux. Comme j'ai l'expérience pas nécéssairement sympa d'avoir souvent marcher pieds-nus accidentellement sur un machin-brun-mystérieux, je n'ai pas envie de recommencer l'expérience. Je prend le ti-oizo dans mes mains, marmonne une prière en latin et cherche un coin où m'en débarrasser. En campagne, c'est fastoche à souhait, tu ouvres la porte et tu balances la dépouille dans les bois. En ville, c'est plus complexe. Y'a des voisins tout autour de moi qui ne souhaite pas nécéssairement que je leur balance des dépouilles d'oiseaux sur leurs belles cours en asphate neuves. J'ai songé à enterré l'oiseau. Comme quand j'avais huit ans et que j'avais VRAIMENT de la peine de perdre une toutite-affaire-inconnu-que-j'aimais-VRAIMENT. Finalement, c'est la poubelle qui l'a mangé. Et je me suis sentie cheap de n'avoir pas plus de respect que ça pour un oiseau-mouru.


Hier. Z arrive sur le balcon avec un méchant-gros-oiseau-mort dans la gueule et je suis en émoi. D'abord parce que Z, c'est l'équivalent d'une bouette. Pas une once d'âme de chasseur dans ce chat là, ensuite, parce que l'oiseau qu'il m'apporte, est une espèce que je n'ai jamais vu de ma vie. Un genre de pic-bois mais avec le bout des ailes rouges fluo et le bout de la queue jaune fluo. Je me dit intérieurement que c'est impossible, qu'il doit l'avoir trouvé déjà mort quelque part, qu'il veut juste des félicitations comme Salem (jalousie de chat) mais en touchant la bête, je réalise qu'elle est encore chaude. Wow Z, quelle machine à tuer tu fais. Qui sait, t'as peut-être même tué un espère en voie de disparition...J'ai laissé l'oiseau sur le balcon car j'étais en retard pour le boulot mais j'ai bien vu dans l'oeil de mon conjoint que ça ne lui plaisait guère que je laisse trainer ça là.

Quand je suis rentrée de ma journée, l'oiseau avait disparu. Il ne trainait pas de tête, pas de plumes, pas de pattes, surtout pas de machin-brun-mystérieux. J'ai regardé mes chats avec un regard différent. Ils ont répondu à mon regard avec des yeux de prédateur aux aguets et ils m'ont souris.



(Là, dans votre tête, il faut qu'il y ait un arrêt sur image d'une face de chat avec en playback la toune "Eyes of the tiger". Ensuite, il y a un fondu en noir sur l'image et faites défiler un générique, ça va faire plus hot comme effet)

samedi 30 juin 2007

Les Têtes à claques déménagent au Canada

Moi les Têtes à claque, je les trouve pas drôle. Et je dois être bien marginale quand je dis cela car il semble bien que je sois une des seule au Québec à ne pas me bidonner par terre quand je les visionne.

D'accord, j'admets avoir souris un moment donné.

Sauf que là, ça en est trop. Partout où je vais avec mes enfants, on les appelle les "ti-papoutes" et si par malheur quelqu'un veut la même chose qu'un autre quelqu'un, ça se terminera à coup sûr par un "moéssimoéssic'estbonlespoptarts". Ma haine a augmenté d'un cran ces derniers jours quand en visitant les boutiques, je suis tombée sur des chandails de ces épouvantables bestioles dans TOUS les fuckings magasins...même au Simmon! (?!)

Au secours...

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Sur une note plus sympathique.

C'est la fin de semaine des déménagements. Plein de gens de mon entourage sont présentement dans les boîtes. Tout en leur souhaitant bonne chance, je leur rappelle de ne pas m'appeler pour avoir un coup de main, parce que moi, je n'ai pas juste ça à faire aider mes amis. (C'est mon alignement de planètes qui me transforme de grand coeur à pure égoiste) Ceci dit, je suis de tout coeur avec vous.

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Entendu ce matin dans ma maison.

Elle- Je n'appartiens à personne, je suis tel un cheval sauvage.

Lui- Tu vas te fouler une cheville.

Après 8 ans, les conversations du couple parfois, c'est weird.

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Bonne fête du Cacanada tout le monde! Chanter tous bien haut et fort le Ô Canada en ayant une belle pensée pour la reine et pour monsieur Harper.

samedi 23 juin 2007

Abracadaboum! C'est la fête!

C'est fait, j'ai passé le cap des 28 années bien comptées. OUCH! Pour l'occaz, une petite fête s'est organisée à ma maison et même pas à mon insu parce que c'est moi qui avait orchestré le bal. Je remercie d'ailleurs de tout mon coeur, les 20 personnes qui se sont déplacées pour venir boire de l'alcool dans mon antre, à ma santé. Une très chouette soirée où s'est mélangé plein de gens qui n'avaient pas nécessairement de points communs mais qui ont tout de même trouvé le moyen de devenir une belle affaire homogène à souhait. Pas d'animosité, pas de malaise, juste des sourires voire des éclats de rire. Je me suis rendue compte que d'être entourée d'autant de gens aux intérêts si différents m'apportait à m'intéresser à plein de choses, à développer ma curiosité sur plein de sujets qui n'étaient pas forcément mon champs habituel de vie. Merci tout le monde, je suis bien contente de vous connaître personnellement tous et chacun, vous m'apportez beaucoup dans mon développement personnel. (Bon, ça s'en vient sentimental mon affaire. C'est la faute à Eels que j'écoute en même temps que je vous écris. Que voulez-vous, quand E chante, ça me chamboule)

Au fil de la soirée, en virevoltant parmi les invités, j'ai entendu de délicieuses phrases dont je n'ai pas manqué d'aller noter pour vous en faire part. En voici quelques unes:

- Non mais je trouve ça plate de fouiller dans des ventres (Émit par une future médecin)

- J'ai jamais mis ça un bébé dans ma poche

- Moi des Q-Tips, ça me fait éternuer

- Je voulais m'acheter un chandail avec des loups dessus mais j'ai finalement j'ai choisi le chandail où c'était inscrit 100% bitch dessus, ça me ressemblait plus.

- Je ne veux pas me faire voler mon âme

- Finalement, je pense que je ne suis même pas ascendant capricorne

Et la plus souvent entendue: "Phoque! c'est ben weird que Arno ait une toilette et un bain dans sa chambre?!?"

J'ai joué de la air guitar et fait du head banging sur Paradise City de Guns N Roses avec Eric, j'ai bu un shooter de téquilla en compagnie de Mimi (que je n'avais jamais vu boire de ma vie), on m'a chanté 3 fois bonne fête, Edith avait apporté des bracelets Glow in the Dark et ça a mis plein de joie dans la maisonnée, mon frère a vu le clip Hurt de Johnny Cash (une reprise de NIN) et il a paru ébranlé, Claudie et Luc, les doyens de la place, étaient contents d'entendre du Bérurier Noir, de la musique de leur temps comme y disaient, dans un party de "jeune", Mimi a entreprit le brossage de mon chat Salem et il en est résulté un amas de poil aussi gros qu'un chaton (J'ai même tenté de le nourrir), j'ai passé mon temps a chercher ma bière et j'ai fatigué tout le monde avec mes deux nouvelles paires de Doc Martens (imaginez, une paire en léopard et une autre en velours rouge!!!! Y'a de quoi achaler tout le monde!)

Vers 4h du matin, les derniers invités ont prit le large...

Je me suis couchée avec le sourire.

jeudi 21 juin 2007

Plus qu'une heure

Bon, ça y'est, mon année de 27 printemps se termine dans une heure. Bilan de l'année: une bien chouette année. J'ai acheté une maison, j'ai eu 1 band avec lequel j'ai passé de sacré beaux moments, j'ai vécu des virées monstres avec de nouveaux potes, je me suis fait pousser les cheveux et j'ai gouté des sushis pour la première fois. J'ai lu des livres formidables et j'ai découvert que même les chats pouvaient être anti-photogéniques. J'ai trouvé douteux qu'une marque de croustilles s'appelle Old Dutch, comme le décapant à toilette et j'ai décidé qu'à la retraite de mon père, on allait me remonter un bazou des années 50 (pourquoi papa, tu me regardes bizarre quand je t'en parle?) J'ai réitéré mon envie d'aller vivre dans une péniche sur un canal européen mais j'ai pas encore écouter la version cinématographique du Parfum adapté du roman du même nom de Patrick Suskind. J'ai découvert à tous les jours un côté de mes enfants que j'ignorais et chaque jour, j'ai été ébloui par eux, mes chef-d'oeuvres que j'ai crée que toute pièce. Je suis probablement moins niaiseuse qu'à mes 26 ans mais aussi très probablement plus niaiseuse qu'à mes 30 ans. J'approche de la trentaine justement. Je vais pêter une crise de la mort.

Bonne fête moi-même! Enjoy tes 28 ans, t'es déjà plus vieille que Kurt à sa mort anyway...

mercredi 20 juin 2007

La révolution n'est pas un diner de gala

Demain, jeudi.

Comme dans jeudi le 21 juin. Qui dit jeudi le 21 juin, dit le dernier jeudi de ma vie à avoir 27 ans. Alors, je fais plein de trucs en me disant incessamment que c'est la dernière fois que je les fais version 27 ans.

C'est la dernière fois de ma vie de 27 ans que j'enregistre mon émission de livres.

La dernière fois de ma vie de 27 ans que je torche les toilettes de l'arèna de Valcourt.

Ça l'air bizarre mais c'est ça que j'ai fait aujourd'hui. Et une fois le plancher lavé, j'ai tenté, avec mon papa, de vider une grosse poubelle à moitié-remplie dans un sac. La technique a échouée: il s'est ramassé plein de shit-mouillées-dégueu par terre. Et comme on avait pas juste ça à faire, soit trouver des gants pour tout ramasser, on a ramassé ça nues-mains. Le pire, c'est qu'on s'en sacrait ben. Encore une fois, on est bien loin du glamour. En fesant ça, j'avais une petite pensée pour Paris Hilton qui aurait propablement crié de tout son soul de devoir accomplir cette tâche. Mais anyway, on s'en balance, elle est en taule.

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Mon copain est en pleine tentative pour arrêter la cigarette. 2 jours sans fumer déjà. Alors moi, je me sens mal de boucanner dans son bureau en écrivant ce blog...Ok, ok, après ma fête, je ne deviendrai qu'une fumeuse occasionnelle qui ne fume que quand elle boit. Et comme je souhaite ralentir considérablement ma consommation d'alcool, mon porte-monnaie ne s'en portera que plus mieux. (mon copain vient d'entrer dans le bureau en me demandant s'il pouvait me faire mal. Je crois que le manque de nicotine le rend agressif...)

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J'ai la preuve sur pellicule (façon de parler) que mon fiston de 18 mois est un révolutionnaire. Vous n'entendez pas mais il crie quelque chose comme:" Malalahaheu gdytet ggoou!!!" que l'on pourrait traduire par: " Oui à la révolution, provoquons l'émeute, Vive l'anarchie, pendons-les haut et court, à bas la monarchie, tous égaux!"

lundi 18 juin 2007

Festival du papier 2007

Ça y'est, le papier a été fêté. Ma fin de semaine rushante à courir derrière un stand à hot-dog a prit fin ce samedi soir vers les 3h du matin. À chaque année c'est la même chose. Nous, les bénévoles qui oeuvront sur le site du festival, voyons venir l'évènement avec un soupçon d'excitation. Parce que de vendre des hot-dogs à cinquante cennes au profit de la maison des jeunes ou d'animer à la radio en direct du site, c'est qu'une partie de la job. Le reste, c'est d'avoir du plaisir avec une poignée de gens relativement inconnus, qui courent comme toi derrière un comptoir et qui, comme toi également, boivent de la bière sur leur shift. C'est essouflant par bout. Un moment donné tu penses juste à te sauver en catimini. Mais quand la fin de semaine est terminée, t'as presque hâte à l'édition de l'année d'après. Par manque de bénévoles cette année, j'ai croisé plein d'amis dont je n'ai pu prendre de temps pour leur jaser ça. Des amis dont je n'avais pas eu de nouvelles depuis belle lurette (Carl, Gus, c'est à vous deux que je penses là) Ça fait suer...Mais ça fait partie de la job. On se recroise l'année prochaine les pits...

Les grandes lignes ont été:

Tuxedo Grrrls en pestak que personne du public n'a daigné s'approcher de la scéne sauf pour 5-6 gamins qui couraient en avant. Pour l'égo d'un band ça suck. Mais who cares, z'ont été payé quand mègne.

Josée était vraiment, mais VRAIMENT jolie. (Pour ceux qui ne connaissent pas Josée, c'est pas de bol)

J'ai pris la commande de plein de gens qui me disaient: " M'a te prendre 2 hot-dog avec une liqueur" Et moi de leur rétorquer "Quelle sorte de liqueur, je suis pas devin" "Cream Soda" qu'ils me disaient tous, et moi je concluais par "J'en ai pas, tu veux tu un coke?" (Là dessus, j'ai même un ado qui m'a répondu: "Si tu veux..." Come on, assume-toi le jeune.)

Y'a des gens qui me chuchotaient littéralement leurs commandes. Comme si j'avais été munie d'oreilles bioniques et que le brouhaha des gens saouls qui crient, mêlé à la musique dans le tapis qui jouait en arrière plan ne devait me déranger nullement dans mes fonctions. Une fois, j'ai presquement sacré.

J'ai appris que quand un pot de moutarde cheap est à moitié vide, les gens pèsent dessus trop fort et que la moutarde chie partout. Il faut être aux aguets des pots de moutarde cheap.

Je me suis retenue d'aller faire pipi une bonne partie de la journée du samedi parce qu'il fesait vraiment trop chaud et que j'avais une trouille-noire que les cabines-bleues-à-pipis-cacas-vomis sentent vraiment dégueulasse. Quand finalement j'ai décidé de m'y rendre, bravant mon écoeurantite, ben sachez que c'était vraiment pas si pire que ça.

Une bagare a éclaté (classique d'une fin de soirée de festival) et ça se tapochait tout près de notre stand (vers les 2h du mat) et mon patron gueulait: "Pas sur mon comptoir, vous allez toute le salir"...Parlant de mon patron, il a passé son temps à beurrer des pains en criant: "Criss, tu t'endettes à l'Université pendant des années pis tu finis en beurrant des ostis de pain à hot-dog."

En conclusion, il a été sympa le festival, hein Julie? (Sur la photo, moi, Julie et Patricia, l'experte en cuisson)