dimanche 29 juillet 2007

Pis, The Police?

Oui.

J'ai encore changé les couleurs de mon blog. Je suis une parfaite indécise dans la vie. Et puis de toute façon, le orange, c'est pour le macramé et les gens trop heureux. Je me méfie des deux.

Aujourd'hui a sonné le glas de mes vacances. Terminées les grâces matinées jusqu'à 8h30 pour cause d'enfants sautant sur mon lit vers cette heure là, terminé le casse-tête des trois repas par jour pour les kids (vive la garderie qui m'en fait sauver un), terminées les soirées tardives entre copains. Je ne me suis pas baignée une seule fois de toutes mes vacances.

En ce moment même, je me sens comme une gamine à l'automne, genre jour de la rentrée. J'ai follement envie de courir au Bureau en Gros histoire de m'acheter 500 feuilles lignées, des cartables, plein de stylos, des crayons et des marqueurs fluos. Un moment donné, il faudrait vraiment que j'apprenne à vieillir.

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Pis toujours, comment c'était the Police en spectacle?

Et bien, premièrement, quand j'ai eu fini d'avoir le vertige parce que j'étais complètement en haut des gradins du Centre Bell, c'était sympa. La première partie était le band du fils de Sting. Et son fils, en plus de jouer de la basse, a presquement la même voix que son papa. Et comme je suis une belle étourdie qui n'a pas pensé deux minutes à trainer mes lunettes et que le groupe en bas dans l'arène était de la grandeur de mon ongle d'index vu de ma place assignée, on aurait pu me faire croire que c'était les Police et je n'y aurait vu que du feu. (Quoi que ça aurait fini par manquer de Dododo Dadada et de Roooooooxane et j'aurais bien vite découvert le pot aux roses vous me direz...) La première partie s'est terminée et on s'est rendu compte qu'on était même pas assis à la bonne place. Je le sais pas pour vous autres, mais moi, de déranger des gens pour me rendre d'un mauvais point A à un bon point B qui aurait dû être au départ un bon point A, ça me stress terriblement. Remarquez, j'ai survécu.

On se boit une bière en attendant le vieux groupe. Coût de la bière au Centre Bell: 9.50$. On déguste le nectar à ce prix là. Et quand le gentleman-vendeur-de-bière-dans-les estrades passe près de nous en criant: "bière froide/ cold beer" on se dit que soit l'on s'abstient de reboire une bière ou soit que l'on réhypothèque la maison.

Pour l'entracte, on nous avait offert comme chanson le bruit d'une foule qui crie. C'est emmerdant. Et tout d'un coup, ça y'est presque...Les lumières se tamisent tranquilement et on entend finalement quelques notes. Tout le monde se met à gueuler comme des dingues...pour "Get up, Stand Up" de Bob Marley. Un genre d'attrape-niguaud du SoundMan qui voulait probablement tester quelque chose. La plupart ont bien vite reprit leurs esprits voyant le-pas-pour-vrai-début-du-show sauf pour notre voisin de siège qui s'obstinnait à chercher Bob sur la scène avec l'aide de ses longues-vues. "Heille Joe, cherche le pas Bob, l'est mort..." avais-je envie de lui crier. Mais le gars semblait tellement plein d'espoir, que peut-être qu'effectivement, il l'a aperçu. Un coup de bol.

Puis c'est arrivé. Pour de vrai. Les trois gars des Police se sont pointés le bout du nez. Évidemment, dans toute la foule, y'a qu'une folle qui crie plus fort que les autres, qui les aime plus que tout le monde et qui danse en prenant plein d'espace et cette folle, il fallait qu'elle soit ma vosine de siège. Elle a bien dû me crever les tympans au moins 17 fois. Et je n'en ai que deux.

(Quand j'étais gamine, j'avais un vinyl que j'écoutais non-stop. Un genre de compilations méga-hits-machin avec The Police, Les Wings, Pat Benatar, Men at Work, Cyndi Lauper et autres stars de l'époque et je n'aimais tellement pas la face de Sting sur la pochette. Il me semblait méchant. Lui et Bowie, j'en avais un peu peur... Et étrangement aujourd'hui, je trouve que ce sont les ceuzes qui ont le plus mieux vieilli. De sacré beaux monsieurs. Je ferme la parenthèse)

Donc, j'ai Sting, dedans ma face et c'est...ordinaire. Les effets de lumières sont hallucinants, le sons est bons et le gars, il a quand même une putain de bonne voix. Mais bon, je ne vois que trois points qui bougent en bas. Après trois chansons, quelqu'un a eu la super bonne idée de diffuser le concert sur les écrans géants. Waou! J'ai vu quelque chose! Mais en y repensant, j'ai eu l'impression d'être devant ma télé à écouter Concert Plus: The Police. L'affaire cool, c'est qu'il n'y avait pas de publicité de clearasil.

J'ai commencé à embarquer dans l'ambiance après 20 minutes. Pas mal!

Et bon, comme tout le monde, j'attendais LA toune, celle que j'écoutais en boucle dans un juke-box d'une taverne de Bonsecours quand j'avais 16 ans, j'ai nommé Roxanne. Et quand le "tintintintintintin" de la guitare nous a annoncé les premières mesures de LA toune, j'ai crié, je l'avoue. Et ce satané groupe l'a tellement massacré en la tranformant en espèce de pièce prog que j'ai eu de la peine.

Le show, le vrai show, c'était Stewart Copeland, le batteur. Mon amie Corine me l'avait vendu, j'ai tellement été preneuse. Un putain de bon drummeur. Et tout le monde sait que j'ai un faible pour les batteurs (les ceux de death metal m'impressionne tellement) avec Stewart Copeland, j'ai été rassasié.

Voilà donc pour Ze Police, mes impressions.

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Sur ce, je vous tire ma révérence. Je dois me reconditionner à me coucher tôt afin de faire de nouveau face à ma routine qui recommence trop demain..So sad.

jeudi 26 juillet 2007

Exit le rose

Ne paniquez pas. Vous êtes bel et bien dans l'antre Hani de la blogosphère. J'ai par contre fait de petits (gros) ajustements qui m'ont fait mettre le rose à la porte. Vous allez vous habituez (moi aussi, un moment donné)

En vacances je suis. Mais il me semble avoir toujours quelque chose à accomplir. Juste tantôt, je serai au pestak des Police. C'est difficile les vacances...

Quoi de neuf à ma maisonnée?

- Un Wii

- Des tomates

- Une glissade

- Une nouvelle coupe de cheveux pour mes gamins

Alors, nous sommes passé de
petits garçons à la limite de la hippititude, se plaisant à jouer dans les fleurs et le bonheur à grands garçons aimant la moto et les courses de bagnoles. Bientôt, on va sûrement aller jouer au baseball.





Ça fait mal-bobo quand on ne reconnait plus ses propres enfants. Mais n'ayez craintes, ce sont bel et bien eux, je n'ai pas fait de troc d'enfants. Le plus grand n'aime pas les légumes et il court toujours (la preuve que c'est Arno) et le plus petit chante sans cesse la chanson de Doiley (la preuve que ce bambin est Éloi).

Justement, mes toutpetits sont chez leur mamie. Je profite donc du beau soleil à l'extérieur pour aller vedger devant la télé. Passez donc vous aussi, une belle journée.

dimanche 22 juillet 2007

mercredi 18 juillet 2007

Image de party

Laissez votre appareil-photo trainer dans les mains de n'importe qui (en l'occurence, mon frère) lors d'un party et voilà ce qui en résultera à coup sûr.

dimanche 15 juillet 2007

Dame nature est une vache

Le concert le plus nul à laquel j'ai assisté dans ma vie est sans contredit le spectacle de Bérurier Noir lors de leur passage au Québec il y a de celà quelques années. Le show, proprement dit, devait être hallucinant. Mais je n'ai rien vu, occupé que j'étais à me les geler en haut d'une butte. Le fait est que la pluie s'était mise de la partie, menaçant la tenue du spectacle. Mais auriez-vous vu ça? L'émeute que ça aurait donné? (Plein de punks en colère qui saccagent les rues et les commerces en criant "Vive le feu".) Bref, on s'est fait mouiller dessus mais SOLIDE et ce n'est que beaucoup trop tard que nous avons réussi à nous procurer des sacs de poubelles dans le but de nous en faire des imperméables. Les Vulgaires Machins qui ouvraient le show ont dû se faire la palette avec leur vente de chandails parce que tout le monde s'est mis à vouloir se procurer un coton-ouaté du band afin de pouvoir s'enfiler un chandail chaud et pas mouillé. Même moi, je me suis dit : "diantre, 50$ pour un chandail de band que j'aime pas? J'achète, j'ai frette." Malheureusement, tout était vendu. Un coup de marketing de la mort.

En fait, vous pouvez très bien reconstituer la scène en allant sous votre douche, avec vos vêtements, et laisser l'eau froide vous couler dessus pendant un bon 20 minutes (soit, le temps que ça nous a prit pour nous trouver un abri) Ensuite, passez la soirée dehors par une fraîche nuit d'été avec votre linge qui dégoutte sur vous. Même si vous êtes en face d'un band culte à vos yeux, que ce même band vous l'avez écouté en boucle toute votre adolescence et que c'est en fait supposé être un moment magique de les voir pour vrai sur une scène, je vous jure que vous n'aurez en fait qu'une envie; rentrer à la maison, enlever les satanés vêtements mouillés-glacés, vous ruez sous le jet chaud de la douche pendant 3 heures, enfiler vos pyjamas de coton ouaté et aller vous callez la tête dans une montagne d'oreillers.

Aujourd'hui on en rit. C'est déjà ça. Et puis, on le sait bien que Dame Nature a un côté pas pire vache quand elle a une passe de SPM.

Sauf que là, elle a franchement ambitionné. Je m'explique.

Vendredi.

Ma première journée de vacances. On se prévoit une journée monstre en famille dans le but ultime de faire plaisir à nos gamins. La fête du Lac des Nations bat son plein. Au menu: Jeux gonflables, manèges, barbe à papa et ni plus ni moins que Annie Brocoli, la celle que Arno trouve donc bonne. Ça coutera un prix de fou. Mais on s'en fiche, on veut voir des sourires dans des faces d'enfants.

Tout l'avant-midi nous observons les prévisions météorologiques car des orages sont prévues. Il est 13h30. Il fait beau. C'est un départ.

Trouver un stationnement? Stressant. Mais finalement, on s'en tire pas mal bien. Nous sommes presque collés à l'entrée du site et on a même pas payé de gens. C'est donc tout sourire et galopant vers le site que nous partons, famille dans le vent, avec le pousse-pousse, 2 parapluies (au cas ou) un sac à dos rempli de couches, de chandails, de jus et de grignotines. Un tableau jusqu'ici parfait.

À l'entrée, je donne un premier 20$. Deux adultes, c'est ça que ça coûte. Pas de problème, j'ai celà. Merci madame, bon spectacle.

On se dégotte une place vraiment chouette, à l'autre bout complètement du site, tout près de la scène. Les enfants sont fébriles et certains chantent déjà les hits de Madame Brocoli.

Du côté des parents, on peut lire l'angoisse et l'inquiétude sur les visages.

Parce que si jusqu'ici le tableau était parfait, il semble bien qu'une ombre approche. Des nuages. Pas gris , nenon, noirs, noirs, noirs. Et on peut voir les éclairs qui s'approchent aussi. Tout le monde se dit la même chose; Si la Miss Brocoli peut arriver sur scène, chanter une chanson, après ça on se pousse d'ici. Au moins, les petits l'auront vu un peu.

L'affaire c'est que quand la Annie Brocoli s'est enfin pointée sur scène, quelques gouttes nous tombaient déjà dessus. Et le temps de saluer la foule, c'était déjà l'apocalypse.

Le premier coup de tonnerre à pêter tellement fort que tout le monde a cru à une attaque aérienne. Les éclairs, bien que majestueuses, ne donnaient même pas envie que l'on s'arrête pour les admirer. Le vent soufflait tellement fort que mon parapluie s'est ouvert à l'envers et la pluie glaciale qui nous tombait dessus nous mitraillait littéralement la peau par sa densité.

Et les enfants...

Les pauvres petits enfants qui crient, qui pleurent, qui paniquent. Et les parents qui courent, qui crient, qui paniquent. Un bouchon de poucettes se forment à la sortie et nous restons prisonnier de la tempête sous un arbre. La chienne me pogne, j'ai pas envie de mourir avec ma décendance, électrocutés sous un arbre à un spectacle d'Annie Brocoli.

15 minutes plus tard, nous trouvons finalement un abri. Les petits sont grelotants et traumatisés. Par chance, j'avais des chandails chauds et relativement secs dans mon sac. On est finalement rentré à la maison, peinards et on a écouter des films pour enfants en mangeant du pop corn. Une heure plus tard, il fesait beau. J'avais de la peine.

En résumé, je venais de claquer 20 balles pour traumatiser mes enfants. On a eu le temps d'entrer sur le site, de niaiser 15 minutes et on est reparti dans l'orage. 20$. Je me suis tellement fait avoir.

Alors, Dame Nature, t'es qu'une vache. De t'en prendre à nous, adulte, à un show de Bérurier Noir, ça passe toujours mais que tu ais fait ce coup-là à des enfants, c'est inacceptable. Je te hais.

Salope.

vendredi 6 juillet 2007

Mes chats sont des assassins

Mes chats se sont transformés en genre de Minou Jeckyl et Minou Hide.

Pour Salem, on est passé d'un mignon petit chaton ron-ron à une grosse machine à tuer sanguinaire.

Pour Z, on est passé de grosse-affaire-molle-sans-grâce-qui-fait-juste-s'avachir-sur-les-surfaces-moelleuses à tortionnaire d'oiseaux.

Et pour Minuscule-Mini-the-Poo, il doit bien y avoir 4 mois que je ne l'ai pas revu. J'ai son collier de la SPA qui traine dans mes affaires. C'est vachement pratique encore. Bravo Hani...

Le fait est que vendredi dernier, alors qu'on profitait de la télévision pour nous abrutir encore un petit-peu plus, y'a Salem qui est rentré, le torse gonflé de fierté et m'a balancé un dead-cuicui sur le tapis d'entrée. Ensuite, il est venu se frotter les moustaches sur mon mollet pour que je le félicite. En fait, c'est comme s'il me donnait une offrande. Retournant à l'animal mort, il en profita pour lui faire faire des tourbillons dans les airs , comme pour l'amuser, bien qu'il fût décédé. Ayant vécu à la campagne une bonne partie de ma vie, et par le fait même, m'être fait rapporter je-ne-sais-combien de dead-cuicui ( et de dead-souris) (Ça c'est sans parler des dead-lièvres, ni des dead-squirrel, ni des dead-chauve-souris) je sais pertinemment que le chat va bouffer l'animal et me laissera sur la moquette: La tête, quelques pattes et un machin-brun-mystérieux. Comme j'ai l'expérience pas nécéssairement sympa d'avoir souvent marcher pieds-nus accidentellement sur un machin-brun-mystérieux, je n'ai pas envie de recommencer l'expérience. Je prend le ti-oizo dans mes mains, marmonne une prière en latin et cherche un coin où m'en débarrasser. En campagne, c'est fastoche à souhait, tu ouvres la porte et tu balances la dépouille dans les bois. En ville, c'est plus complexe. Y'a des voisins tout autour de moi qui ne souhaite pas nécéssairement que je leur balance des dépouilles d'oiseaux sur leurs belles cours en asphate neuves. J'ai songé à enterré l'oiseau. Comme quand j'avais huit ans et que j'avais VRAIMENT de la peine de perdre une toutite-affaire-inconnu-que-j'aimais-VRAIMENT. Finalement, c'est la poubelle qui l'a mangé. Et je me suis sentie cheap de n'avoir pas plus de respect que ça pour un oiseau-mouru.


Hier. Z arrive sur le balcon avec un méchant-gros-oiseau-mort dans la gueule et je suis en émoi. D'abord parce que Z, c'est l'équivalent d'une bouette. Pas une once d'âme de chasseur dans ce chat là, ensuite, parce que l'oiseau qu'il m'apporte, est une espèce que je n'ai jamais vu de ma vie. Un genre de pic-bois mais avec le bout des ailes rouges fluo et le bout de la queue jaune fluo. Je me dit intérieurement que c'est impossible, qu'il doit l'avoir trouvé déjà mort quelque part, qu'il veut juste des félicitations comme Salem (jalousie de chat) mais en touchant la bête, je réalise qu'elle est encore chaude. Wow Z, quelle machine à tuer tu fais. Qui sait, t'as peut-être même tué un espère en voie de disparition...J'ai laissé l'oiseau sur le balcon car j'étais en retard pour le boulot mais j'ai bien vu dans l'oeil de mon conjoint que ça ne lui plaisait guère que je laisse trainer ça là.

Quand je suis rentrée de ma journée, l'oiseau avait disparu. Il ne trainait pas de tête, pas de plumes, pas de pattes, surtout pas de machin-brun-mystérieux. J'ai regardé mes chats avec un regard différent. Ils ont répondu à mon regard avec des yeux de prédateur aux aguets et ils m'ont souris.



(Là, dans votre tête, il faut qu'il y ait un arrêt sur image d'une face de chat avec en playback la toune "Eyes of the tiger". Ensuite, il y a un fondu en noir sur l'image et faites défiler un générique, ça va faire plus hot comme effet)