jeudi 29 mars 2007

Jawz

La menace plane.

Semblable à Jawz. Vous n'entendez pas le tulut-tulut-tulut-TULUT-TULUT? ("Tulut" se voulant être la toune du célèbre requin)


Michel de la garderie a la gastro.

Il l'a refilé à Gabichou.

Qui lui, l'a donné à Genevière.

L'effet épidémique est en branle, d'ici peu, ce sera le festival du vomi et du caca mou dans ma maison. Vous savez à quoi ça rime tout ça? Ça rime à vivre dans la peur, dans la panique. La grosse peur sale des microbes. Je suis armée de Purell et je frotte, je frotte, je frotte à l'eau de javel, tout ce qui est possible d'être frottés (incluant les chats). J'ai une peur incroyable de la gastro. Pas seulement pour mes enfants mais également pour moi-même, qui choppe TOUJOURS les bibittes que mes petits rapportent de leurs garderies respectives. Deux garderies= deux fois plus de virus. Alors l'équation est simple: Je suis toujours malade.

Quand j'étais ado, j'adorais être malade. C'était synonyme de journée de congé à me claquer Ferris Buyler.

Aujourd'hui, être malade, c'est synonyme de ne même pas avoir le luxe de juste geindre dans mon lit; j'ai une marmaille à soigner, à m'occuper de.

Pas facile.

Vous savez que c'est complètement équeurant de ramasser du vomi quand on a soi-même une envie indescriptible de tout dégobiller l'intérieur de son bid? Et que même si on essaie très fort de penser à autre chose (à Marcel Leboeuf par exemple) ben ça ne fonctionne juste pas?

J'anticipe. J'anticipe tellement.

Fear of the Vomi!!! Fear of VOOO-MMII!! (à chanter dans sa tête sur l'air de Fear of the Dark d'Iron Maiden)

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Lu dans les petites annonces d'hier:

1 chèvre miniature à vendre ou échanger contre poules de fantaisie, soyeuses.

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Je vous ai pas dit ça? Arno a dit ciao-bye à ses 43 suces. De même. Après les cinquante-douze méthodes essayées sans succès, j'avais comme qui dirais, appris à vivre avec l'idée que fiston, même à 16 ans, aurait encore la suce au bec pour son dodo. Mais là coup de théâtre, me suis rendu compte que cela devait bien faire 8 nuits consécutives qu'il n'en avait plus. Parfois il me dit que sa bouche s'ennuie de ses suces mais dans l'ensemble, le règne est fini.

Qui l'eut cru?

mardi 27 mars 2007

Bonne fete Mimi!

Cher tout le monde.

Je profite de mon blogue pour souhaiter un joyeux anniversaire à la copine-de-coeur de mon frèrot, la très sweet, Mimi. Me rappelle pas trop son visage à Mimi car bien qu'elle soit en couple avec mon frangin depuis des lunes, la demoiselle est éternellement en train d'étudier. Voila ce qui explique un blanc de mémoire de ma part sur la face de ma belle-soeur car chaque fois que je la vois, elle a le nez plongé dans des bouquins de 4 pieds d'épais, en anglais, qui lui apprennent comment soigner des gens.

Oui, Mimi sera médecin.

L'affaire étrange, c'est qu'elle nous prends constamment pour ses cobayes, toujours à l'affût de nous sacrer des coups de marteau sur les genoux afin de tester nos réflexes. Avec Mimi, j'ai appris que bientôt, nous crèverons tous de la grippe aviare. C'est donc à cause d'elle que je répète incessamment à mes enfants qui me demande pleins de cossins: "on verra, si t'es pas mort de la grippe aviaire d'ici là".

Donc, pour toi Mimi, j'ai sorti mes talents de photoshopeuse très très très débutante, pour te concocter un beau ti-Arno en mode satanique. J'espère qu'il te plaira. Sache que mes enfants seront toujours disponible pour un examen des oreilles. D'ailleurs, grâce à toi, je me suis déjà sauvée de quelques visites en clinique. Merci Mimi! Vive Mimi!!!!

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une image vaut 1000 mots



Faque c'est ça.

Bonne journée quand même...

vendredi 23 mars 2007

Giblotte

Ah ce qui s'en passe des affaires!

Pas croyable.

Tellement que, en fait, je n'ai aucune idée sur quoi déblatérer.

Laissons donc la créativité voguer seule, sans mon cerveau, en ne sachant pas pantoute ou tout cela nous mènera. (Bon ça y'est, j'ai la chienne...)

Bonne chance.

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Maman est tout sourire. Sa journée de travail est terminée et elle a 5 minutes d'avance sur son horaire parce qu'elle a enfreint la loi sur le code de vitesse des routes du Qc. Que de délinquance à l'intérieur de cette jeune mère qui refuse de voir filer son adolescence ("Heille, va t'en pas de même l'adolescence, on commencait juste à avoir du fun" se dit-elle tout le temps) (Fudge! C'est de moi qu'on parle là!? Je retourne au JE alors..)

J'arrive donc à la garderie

Mon sourire s'élargit à la limite du fesable (le Chesire Cat, c'est moi à cet instant précis) parce que mon fils s'amuse à l'extérieur. En langage de parents, l'enfant qui joue dehors à son arrivé veut dire congé-de-petage-de-coche-pour-enfiler-le-kit-d'hiver-à-marde-sur-le-dit-enfant. C'est fête. Je me dessine un gros X sur la main, au gros crayon feutre noir qui tache, non pas pour m'avouer Straight Edge, mais bien pour me rappeler de me boire 2-3 shooters de gros gin à cochon pour fêter ça une fois rendu à la maison. (J'en ai pas de gros gin à cochon. Je sais même pas c'est quoi en fait. J'avais juste le gout de dire cet ensemble de mots que je trouve marrant un fois tous mis ensemble.)

La journée est printannière, une première vraie belle journée, de celle ou on a juste le goût d'enlever son mateau et de dire "Clisss qui fait chaud" malgré un gros 6 degrés celcius. (A l'inverse, il fait 6 degré celcius en automne et tout le monde porte la tite-laine et les déja-deux-paires-de-bas-supperposés, la grelottine dans le corps et la chair-de-pouline sur la peau. Tu parles d'un paradoxe.)

Arno m'aperçoit et crie TRÈS fort, pour que tout le monde soit au courant qu'il m'aime gros comme l'univers et que c'est lui qui aime le plus sa mère dans tout le CPE- MAMANNNNNNNNNNNN!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Moi et Arno, on gambade vers la voiture, tout sourire. On a un début ici de belle soirée qui s'amorce quand tout à coup...Arno fige, l'air inquiet..

Arno- Maman, y'a des oiseaux qui volent au dessus de ton auto...

Maman, levant l'oeil vers l'immensité du bleu en haut- Ah oui, c'est vrai.

Arno, en presque panique- ILS VONT FAIRE CACA SUR TON AUTO!

Maman- QUE J'EN VOIT UN ME FAIRE LE COUP!...Si un oiseau vient faire caca sur mon auto Arno, crois-moi que moi aussi, je vais aller faire caca sur son auto.

Arno est rassuré. Ou presque.

Arno -Maman?

Maman- Yep.

Arno- L'autre jour là, y'avait plein de caca d'oiseaux sur ton auto pis tu as rien fait?

(J'avais pas mal sacré en fait, c'est donc tout faux que je n'avais rien fait. Par chance, Arno ne se rappelle plus le chapelet que j'avais récité cette journée)

Maman- Et pourquoi tu penses que j'ai n'a rien fait (A part sacré, on s'entend)

Arno- ...Ah ouain..Parce que les oiseaux z'ont pas d'autos?...

Maman- You bet baby.

J'aime bien avoir ce genre de discussion avec mon grand. Ca nous change un peu des trains...

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Le téléphone sonne. Il est 20h04.

Moi- Allo?

Une Madame fine mais visiblement blasée de sa soirée - Bonjour Madame Ferland?

Moi- Lachez moi le Madame, Madame.

Madame - Est-ce que vous connaissez Mariette Fugère du Parti Québécois?

Moi- Pas personnellement non. On a pas élevé les moutons ensemble mettons. En fait Madame, votre Madame Fugère, je sais pas pantoute c'est qui. Est-tu fine comme vous?

Madame - Madame Fugère oeuvre pour la communauté depuis blablablabla...

J'écoute pas ce que dit la Madame Fine. J'ai pas envie. Je regarde une mousse par terre. Une mousse pas mal grosse. Maudit, c'est encore le temps de passer la diantre de balayeuse?

Madame- blablablablabla Madame Fugère Blablablabla

Tiens, faudrait que je me remettre du vernis à ongle. Mon celui que j'ai présentement me fait juste l'impression d'avoir jouer à me foutre des coups de marteaux sur chaque doigts dans un temps libre.

Madame- Alors, est-ce qu'on peut compter sur votre appui lors des Élections de lundi prochain?

Heille, je me regarde de même, je suis vraiment dû pour une teinture...

Madame- Madame Ferland?

J'ai tu pensé à fermer l'ordinateur dans le studio du fond moi tantôt? Me semble que oui..Attends..Euh..J'ai fait pipi..Quessé j'ai fait après..J'ai fermé l'ordi du studio du milieu..Ah ben oui, je suis allée dans le fond après..

Madame- Madame Ferland?

Madame Ferland -Ou ca? Ah! moi ca? Oui oui, Madame Fugère est ben bonne.

Madame- On peut compter sur votre appui?

Moi- Oui, totalement, je fais tout à fait confiance en euh... Madame Fugère (C'est qui ça, Madame Fugère?)

Madame-Haha! En tout cas, vous êtes pas ben ben dure à convaincre vous!

Moi- Peut-etre. Mais vous, vous êtes ben fine pour me rappeler que je suis dû pour me donner une teinture.

Je suis certaine que la madame était ben contente. Qu'elle s'est fait un gros X sur la main, au gros crayon feutre noir qui tache, pour se rappeler de se boire 2-3 shooters de Gros Gin a Cochon une fois rentrée chez elle. Belle performance qu'a s'est dit.

Mets en.

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Jeudi.

15h.

Comme on a pas de place en garderie pour Éloi le jeudi, je termine plus tôt à mon boulot pour l'assister dans son processus de croissance et de développement (regardage de Télétubbies, machouillage de fils électriques et pitchage de blocs sont au rendez-vous)

Un flash me passe.

Moi- Vient en mon Loulou, on se paye un trip au Zellers du Quatres-Saisons.

Loulou- Vi!

(Ça vous fout pas la chienne un comportement de n'importe quoi de même vous autres? C'est la faute du chat qui a bouffé ma suce rose dans ma petite enfance.)

Damn! Fait pas beau. Il vente, il pleut. Même pas de vraies gouttes en plus. Comme un genre de crachat de nuages. Ca se ramasse dans ta face comme une insulte continuelle.

Je stationne l'auto le plus près de la porte possible. J'ouvre le coffre arrière de mon baz, j'en extirpe le carosse. Commence à faire pitié le carosse...

Je mets Loulou dans son vroum-vroum, non sans faire un geste de poing au ciel, comme pour lui faire des menaces de lui casser la gueule, lui qui crache de même sur mon fils.

Coup de bol! Y'a un couple de têtes grises qui marche devant moi. Je m'éviterai donc la manoeuvre complexe d'essayer d'ouvrir les portes, munie d'un pousse-pousse. CA c'est la galle.

Mais VRAIMENT.

2 portes lourdes de gamasins + 1 pousse-pousse = comment m'as faire ça moi pour pénétrer le gamasin?
Mais là, ah!, une vraie joke, je suis des gens. A la semelle, pour être certaine de me faire tenir la porte.

Le monsieur me jette un coup d'oeil, de biais. Je lui sourie. Je suis polie.

Le monsieur ouvre la porte à sa madame, passe derrière elle et laisse la porte se refermer sur mon nez, sur le pousse-pousse, sur la tête de mon gamin qui se fait cracher dessus par le ciel.

Non mais!?!?

NON MAIS!?!

WHAT THE FUCK?

Tu parles d'un câlife de fudge de tabar?@$%?%$&%&?% de sans-dessein de cave du cliss que j'hais pis qui est laitte!?

Je suis trop polie et insulter pour faire quoi que ce soit pour exiger réparation.

Mais quand même, je garde une frustration profonde envers le monsieur salaud.

Si vous le croisez, agissez!

Il est vieux, moche, tête grise, pas de chapeau, ridé et il portait un manteau bleu marin. Avec cette complète description détaillée, vous serez maintenant en mesure d'aller lui donner des coups de pied dans les tibias, pour moi. Merci, ma gang de chevaliers.

Enjoy the blood (pour citer Hasemeister)

mardi 20 mars 2007

Atchoom, la suite

Je suis encore à plat.

Enterrée sous une montagne de kleenex usagés, j'ai troqué mes M pour des B.

Lorsque Arno me chante à tue-tête des chansons tirées de son répertoire (assé vaste) de pièces bizarres pour kids, j'ai peine à avoir l'air autoritaire lorsque je lui dit faiblement: "Svp bon abour, boins fort, baban a bal à la tête." Rien ici qui puisse faire figure d'autorité parental qui a de la poigne sur ma décendance. Une lopette-maman-au-pif-rougi, voilà ce que je suis devenue. Snif, snif, moi, j'aime pas avoir le rhube.

N'empêche, ma journée de lundi, vous savez, celle en forme de simili-paradis-malgré-la-maladie, et bien,en plus d'être paradisiaque, elle fût teinté de bidonneries extrêmes.

Je suis callée dans mon sofa. À ma gauche, une pile de journaux, à ma droite, des mots croisés (je suis une droguée à cela..) sur moi, un chat et une doudou, devant moi, la téloche, sur la table près de moi, un café. En musique d'ambiance, j'avais choisi le silence absolu. Silence que je me permettais de briser si l'envie d'écouter le DVD de 100 Limites me prenait. Vous pouvez appelé ça un ramanchi de n'importe quoi, moi j'appelle ça un avant-midi parfait.

Dans ma lecture, j'en suis rendue au journal Bang Bang. J'erre au gré de ses pages, m'attarde sur un article sur Half Baked, rigole un peu sur un gag des Moquettes Coquettes et là BANG (c'est le cas de le dire) page 28. En m'attardant sur les BD, je tombe sur celle de Hasemeister. Et cette petite affaire de trois cases est tellement marrante (selon moi) que j'ai bien dû me pisser dessus 3 fois. Bon ok, ça s'est gaché quand je me suis étouffée dans mon mucus mais il y avait bien longtemps que je ne m'étais pas défoncée les côtes comme ça. C'est donc pourquoi, j'affiche maintenant fièrement sur mon blog, le lien de ce créateur fabuleux. N'hésitez pas à "caller" malade à votre travail afin de vous taper l'intégral one-shot de ses 700-quelques histoires.

Je retourne maintenant à mes occupations quotidiennes de par les temps qui courent, soit: faire couler mon nez, reniffler, avaler, chialer.

lundi 19 mars 2007

Atchoum

C'est la fin d'une époque. Yes ladies and gentleman. C'est avec beaucoup de nostalgie que je dois dire adieu à la petite-bébétude de mon plus jeune. Je ne dois plus me le cacher; Éloi n'est plus un nouveau-né. Disons qu'il est aujourd'hui, juste un né. Même pas, il est maintenant un vieux-né, rien de moins. Vous savez à quoi je repére ça moi dans ma tête de mère? À la première coupe de cheveux. Lorsque vient le temps d'un premier coup de ciseaux dans la chevelure devenue trop pouilleuse pour mon gamin. Ca me fend le coeur de couper les premiers cheveux d'un bébé. Mais il me doit de faire face à l'évidence; Bébé-Loulou s'apparente maintenant plus à la famille du Cousin-Machin qu'à mon enfant. À la limite, on serait plus porté à lui lancé un os en lui criant: "Va chercher le beau n'os-n'os gentil chien-chien" qu'à lui proposé un biberon de jus de fruit 100% pur. C'est un dur moment à passer et je vous demanderais de la sympathie et de sincères condoléances pour m'aider à traverser cette bouleversante épreuve.

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Ma page d'aujourd'hui sera de courte durée. En fait, elle s'achève déjà. La raison est fort simple: à force d'essuyer des nez morveux, de caliner des enfants en mode grippal, de les embrasser dans des élans de tendresse parentals, j'ai fini par courir après le trouble. Me voilà donc depuis 3 jours transformée en comateuse qui morve à tout vent. J'ai la gorge qui pique et j'éternue tellement fort que je me fais faire le saut moi-même. Heureusement aujourd'hui, c'est congé pour moi. Pas de travail, pas de gamins. Un presque-paradi s'offre donc à moi:

1) Me préparer un grand bol de café au lait

2) Passer ma journée en pyjama rose-bonbon

3) Aller me creuser un terrier dans mon lit, la tête callée dans une montagne d'oreillers

4) M'armer du bouquin de Mère-Indigne qui vient de sortir aujourd'hui et dont j'ai bravé la maladie pour courir l'acheter ce matin même. (découvrez cette fantastique Madame sur son blog www.mereindigne.com) (Elle explique VRAIMENT la vie d'être parents. Elle dit les choses que je voudrais dire mais avec plus de talents. Ça en est enrageant. Bref, je l'admire complètement)

5) Finir par m'endormir parce que je me suis gobée plein de médicaments.

C'est pas une journée sensasssss ça mes amis?

vendredi 16 mars 2007

PSSCCCHHHTT!! PSSCSSSHHHTTT!!

Le Gros-chat-vieux-et-cave est couché sur la table, sur ma belle nappe du Simmon que j'ai payé 20 balles à rabais. Je m'approche de la table à la course, gesticulant comme si j'étais munie d'un rouleau à pâte invisible et je m'écris de tout mon soul: PPPPCCCCSSSHHHHTT! PPPPSSSCCCCHHHT! Le Gros-Chat-vieux-et-cave comprend ce que j'attends de lui et fout le camps le plus vite possible, non sans se pêter la gueule sur une chaise, rentrer tête première dans un mur, y trouver son compte d'humiliation pour ensuite filer dans son antre, la cave. Probablement qu'il ira me vomir 3-4 mottons de poils à moitié digéré près de la sècheuse pour me démontrer l'étendue de sa vengance.

Minuscule-Minnie-The-Poo s'étire. (Pas de blague, un chat qui s'étire, ca doit bien gagner 5 pieds de surplus de longueur) En fesant son move, il n'hésite pas une seconde à se rentrer les griffes le plus profondément possible dans mon sofa, un cadeau de ma feu-grand-maman-adorée. PSSSCCHHHTT!!! PPSSSCCCHHHHTTTT!!!! m'écris-je à l'endroit du félin impoli. Le chat s'en moque un peu. Je m'approche, le feu dans le regard comme pour lui dire: "tu veux jouer à ça? J'te plante anytime à roche-papier-ciseau". Il rétracque ses armes et s'en va, nonchalent, persuadé que de toute façon, mon amour pour lui est inconditionnel. Il a bien raison le salaud.

5h49am. Salem est couché sur mon visage. Je me réveille en suffoquant et tente de faire un PSSSHHHT PPPCCCCSSSHHHT malgré le peu d'air qu'il me reste dans les poumons. Salem s'en balance et continue sa job de chat, soit etre chaleureux dans ma face. Je le prends et lui fait faire un vol plané d'une beauté inouie afin qu'il termine son ascension direction par terre. Il remonte, se couche à mes pieds et se rendors comme si l'intercation n'avais jamais eu lieu. J'vous dis, il est incroyable ce chat.

Ce matin.

Je suis à la salle de bain, dans le rush comme à tous les matins. Je tente une manoeuvre particulièrement complexe de me mettre du mascara en causant à mon fils en enfilant mes bas et en regardant du coin de l'oeil un acticle de journal. Le défi réside ici en 4 choses: Ne pas me crever l'oeil, répondre correctement aux interrogation de Fiston (pourquoi le ciel est bleu? Pourquoi toi maman, t'as pas de pénis? etc...), mettre mes bas à l'endroit et essayer de voir le nom du cave-alcoolique qui a fait un face à face en voiture avec le député péquiste du Val-St-Francois sur une route de mon Valcourt natal. Ca baigne, je contrôle la situation à merveille. Un peu comme quand on pogne la twist sur un char manuel.

Puis, le tout se gâche quand je lève les yeux aux plafond et tombe yeux dans les yeux (les 8) d'une méga-giga-araignée-de-la-mort-laide-et-probablement-poilue qui se balade de même, dans ma maison, sans y avoir été au préalablement invitée. Tu parles d'une intruse innacceptable. I hate you, patente à trop de pattes. Je réfléchi à comment la faire mourir, sans souffrance, avant qu'elle ne mette bas d'une trôlée d'enfants-araignées qui n'auront rien d'autre comme mission que d'aller bouffer le cerveau des mes propres enfants. Alors que je m'interroge sérieusement, y'a petit-Arno a côté de moi qui regarde l'araignée, de même que ma tronche embettée et me sort un retentissant PPPPCCCCSSSHHHTTT!!! PPPSSSSCCCHHHTTT!!!

Bien dit Bébé.


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jeudi 15 mars 2007

photo-roman

Voici un compte rendu de mon anniversaire en juin dernier. Merci à Izzy d'avoir accepté de plein gré (Pour un peu qu'être baillonnée et sous la menace d'un arme c'est d'être welling) que je présente cette histoire sur mon blogue, même si parfois (euh..tout le temps) nos expressions sont d'une beauté inouie. Bonne lecture.





































































mercredi 14 mars 2007

Problèmes auditifs et autres déblatérations

D'abord, je débute en m'excusant.

Premièrement parce que je vous ai laissé en plan pendant longtemps et que je vois bien à vos bouilles d'orphelins tristes que je vous manquais terriblement. Faites pas vos toff des familles, je le sais tellement.

Deuxièmement, je tiens à défendre ma cause. Ma cause s'appelle Un-bébé-qui-perce-des-dents. Vous savez pas ce que je veux dire? Vous le savez vraiment pas?

Un-bébé-qui-perce-ses-dents, c'est comme un peu une malédiction qui te tombe dessus. Comme si le mauvais oeil te surveillais. Une tribu forte en voodoo, te rendant le coup pour la fois ou t'as ri d'un nain-unijambiste en 5e année. C'est comme une punition parce que quelqu'un quelque part trouve que ta vie va trop bien. Il t'envoie les dents.

Vous savez, quand une femme accouche, qu'elle pond un bébé, qu'elle met bas, qu'elle trépigne de douleurs en gueulant comme une perdue (et plein d'autres synonymes), une fois le travail terminé, le fruit de ses entrailles dans ses bras, elle se dit: "Ouf, le pire est passé." Pauvres sottes que nous sommes, nous, metteuse-de-bas! Ah! Il restera encore à passer le presque-pire: Les colliques, puis le presque-pire-pire, les dents. Ça c'est sans parler de l'adolescence. Pour celle là, je vous en reparlerez dans une huitaine d'années.

Bébé Loulou, en mode perçage de dents, ça ressemble à: 5 minutes d'acalmie, suivi d'une demie-heure de pleurs, suivi de tortillages bizarres (pensez au film l'Exorciste) (Omis la passe du crucifix...) suivi d'une scène de pitchage de suces, de doudou, de toutou puis revient l'acalmie parce que miraculeusement, vous avez réussi à lui faire manger un bout de fromage, le seul aliment toléré par bébé en temps de crise. Rajouter à ça un popotin au vif, des popos dans la couches aux 15 minutes, de la salive acide qui lui brûle les lèvres, de la morve qui coule comme un érable au printemps (y'en est coulé tellement que j'aurais pu fournir un pays du tiers-monde en morve), de la fièvre et une irrésistible envie de pas dormir même si la fatigue est de la partie. Pas de blague, ceci est éprouvant.

La nuit, c'est la même chose. Bébé Loulou pleure, pleure, braille, chigne, pleure, pleure. Et comme en plus il a un caractère de merde, il s'enrage contre lui-même ce qui accentue son envie de crier...(Toujours sur la même mautadite note aigue pas fine. Tsé un genre de dièse fatiguant. Juste d'y penser, ça me fout les frissons dans le dos...)

Aujourd'hui Bébé Loulou va presque bien. Commençait à être temps. A voir la tronche de papa et maman, il était temps que tout ce cirque prenne fin.

Mes excuses au nain-unijambiste, je ne souhaite plus recevoir de traitement voodoo comme punition.

Alors que Loulou va mieux, y'a Arno qui s'est plaint de douleurs aux oreilles tantôt. C'est interminable! Je tiens à prévenir les bedonnantes qui me lisent: Lorsque vous accoucherez de ce qui se niche dans votre bedon, prenez un abonnement à la clinique la plus proche. J'irais même plus loin en vous donnant ce précieux conseil: Lâcher votre conjoint MAINTENANT (ou du moins, passez une entente avec ce dernier) et tenter de séduire un médecin. Qu'il soit vieux, laid, mou on s'en tape, il est médecin. Il vous sauvera de bien des après-midis perdus à la clinique, assise entre 2 monsieurs de 76 ans qui vous causeront de leur rhumatismes, votre enfant-chéri chialant sur vos genoux parce que que c'est long pis que les 2 vieux monsieurs sentent bizarres.

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Je suis vedge à l'os (comme une chanson des Flocons Givrés), assise sur le sofa. J'ai les yeux cross-sides, la tête grosse comme une pastèque, de la bave me coule sur le menton...Je regarde les Télétubbies avec Loulou. Bof....

Je regarde les joyeux euh..lutins? Non...Euh...Attendez...Je regarde les joyeuses Affaires souriantes (voilà) qui gambadent de manière étrange dans leur pays étrange, parsemé de lapins étranges, de fleurs étranges. Parfois, l'humour britanique jailli et les voilà qu'ils forment un train et l'image passe en accéléré. Comme dans Benny Hill à l'époque. Loulou en est fou. De mon coté, ma tête est à off. Je n'ai pas d'opinion.

Coup de théâtre chez les Teletubbies: on leur parachute un petit agneau. Il est triste de surcroit (Ah! On le serait à moins! Se faire parachuter dans ce monde de dingos colorés, n'importe qui y trouverait son compte de tristesse absolu, y comprit le règne animal)

Laa-Laa (Ca, c'est le télétubbie jaune): Un petit agneau!

Pô (Ca c'est le télétubbie rouge): Qu'est-ce que tu dis?

Laa-Laa: Un peit agneau!

Pô: Qu'est-ce que tu dit?

Laa-Laa, loin de pogner les nerfs (encore une affaire étrange) réitère son exclamation: Un petit agneau!

Pô: Qu'est-ce que tu dis?

Et là ma tête swiche à ON et je m'écris: "Mais ma foi! Elle viens de là l'expression "être sourd comme un Pô!"

Des fois, je suis tellement intelligente que ça me fout la trouille...

vendredi 9 mars 2007

Intermède



Jean-Ni, juste pour toi (et mes millions de lecteurs) la preuve que la loupe fût objet d'objet dans un délire photographique-photomaratonien.

Un nouveau blog suit à l'instant...

ps: J'ai aussi incéré une photo de moi et mes kids au photomaton (le même)...Allez y, questionnez moi sur le casque de Loulou, ça fera peut-être l'objet (décidément le mot objet a la cote ce soir) d'un nouveau blog...

La Guerre

Tout est normal, tout est ok. Je cuisine un souper dans le rush pour les gamins.

Je vous mets dans le contexte:

Je termine mon boulot à 16h, je me tape 25 minutes de route, je prends Arno au CPE, il me cause longtemps, me présente ses 456 amis, jase jase avec les éducateurs, ok beubye, je me me garoche en dingue vers l'autre garderie qui s'occupe de mon autre enfant (toujours dans l'espoir de m'y rendre avant 5h sinon, ca fait bobo le porte-feuille déja mince), j'essaie de me rendre à ma maison, sans rester prise dans un banc de neige, d'attendre trop longtemps à une lumière ou de tout simplement de déraper parce que ma voiture est poche l'hiver (oui Papa, même avec les nouveaux pneus)

Une fois chez nous, (non sans avoir sacré pour débarrer la porte, les mains pleinent d'un bébé, de sacs et de tralalas) je déshabille la marmaille de leur 23 épaisseurs de mateaux, chandails, affaires-chaudes-sacrantes-à- enfiler-sur-des-gamins-turbulents et je leur mets un film. Ouain. Un film. Pas bon criera la société. Bon certain quand tu veux faire patienter tes kids. Gna la socité.

Je vivrevolte tel un collibri (hein?) dans la cuisine à la recherche des ingrédients nécéssaire pour faire de mon menu, un vrai exemple du guide alimentaire canadien en moins de 15 minutes. Vous devinerez qu'il m'arrive souvent de louper le défi...

Je suis toutefois à l'écoute de ce qui se passe dans le salon (non, pour une fois, je ne me suis pas dis:"tiens, faudrait bien que j'écoute l'album de Velvet Underground avec une banane dessus que tout le monde connais mais pas moi") Et j'entends...

Eloi - Nan...

Eloi - Nan...

Eloi- Nan...

Eloi - Nnnnnnnan...

Arno - Oui

Eloi -Nan

Arno- Oui

Eloi -Nnnnnnnnnnnnnnnan

Arno -OUI

ELoi - NNNNNNNNNNNAN

Arno (en beau sacrament) - O-U-I

Eloi (de renchérir) - NNNNNAAAAN!!!!

Le match est nul: les deux se mettent à brailler.

De même, pour rien, mes fistons se sont astinés.

Ca fait réfléchir quand même. Comment les gens se pompent souvent pour rien dans la vie....


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J'ai fait allusion à mon père plus haut. Oui, je suis dotée d'un papa dans la vie, ça vous en bouche un coin ça non? Et bien figurez vous qu'en plus d'être le papa le plus chouette du monde (il me lit, j'ai pas le choix de dire ça) , mon père a la manie constante de s'endormir TOUT LE TEMPS devant la téloche. N'essayez pas de lui présenter un film cher à votre coeur, ni même un quinze minutes d'émissions instructives; après 10 minutes, c'est foutu, il vous ronflera sa gratitude. N'empêche, je l'aime comme ça et en plus, il m'appelle encore sa fraisinette. C'est pas nice ça?

Sa manie de toujours s'endormir devant la télé m'a toujours bien fait marrer. Je ne comprenais pas comment la chose pouvait se produire.

Jusqu'a ce que j'accouche d'un deuxième enfant....

Je l'avoue, il m'arrive maintenant (fréquemment, surtout devant Tout le Monde En Parle le Dimanche Soir) de m'endormir, bang, devant la faiseuse-d'image. Ensuite je sacre parce que j'ai tout manqué... C'est peut-être les gènes...

Alors à toi, papa, je dis: "Je m'excuse, je comprends, je ne rierai plus de toi quand tu me sleeperas dans la face, je te serai solidaire dans l'épreuve"

Parce que tout le monde aime les pères, surtout le mien...

mardi 6 mars 2007

Ire et Dé-Ire (sans la voix de Bruno Landry)



Aujourd'hui, sous le thème "je-suis-en-sacrament", j'ai eu une altercation que l'on pourrait qualifier de laide avec un collègue-Weirdo-de-travail. C'était pour une connerie en plus. Mais en m'auto-analysant (je suis super bonne dans le rôle de psy), j'en suis venue à la conclusion qu'après 5 mois de tolérance, d'endurance, de souhaitages secrets de télékinésie pour que des chaises revolent dans la face du sujet, histoire de soulager mes souffrances (atroces), Il était inévitable qu'un tel drame survienne.

Et vous savez ce qui me frustrait le plus dans cette histoire? Pas de savoir qui avait tort ou raison (c'est moi qui avait raison anyway, pffff) mais bien parce que ma journée était terminée et que je n'avais rien de musicalement assé agressif dans ma voiture pour me faire passer ma colère. Non mais c'est tu assé frustrant ça merde? The Sonics, The Ramones, The Observers, Ludwig Von 88 (parlons-en d'eux autres. C'est pas en me chantant qu'ils sont des babas, qu'ils aiment les fleurs et le bonheur ou encore en me chantant Sous le Soleil des tropiques (ok, les paroles sont nicely violentes par bout mais pas la mélodie) rien de tout cela me donnait signe que j'allais décompresser. J'avais envie d'entendre la voix du chanteur d'Oberkampf quand il gueule AAAAAAAAAAAAAAAAHHHH FAUT DU FRIC!! (la version fachée) ou encore n'importe quelle toune de Death Metal aussi batarde soit-elle aurait faite la job. Ben non, j'avais pas de cela dedans ma voiture. C'tu bête.

Alors ma soirée familiale fût facilement qualifiable de F-, dû à mon humeur de merde. Arno a sauvé la situation en m'apportant un shit-load de bubulle de plastique à pèter. Vous savez? Les trucs de plastique que l'on retrouve dans les boîtes lorsqu'on achète un truc fragile? Il m'a gentiment dit comme ça; "tiens maman, tu peux en pèter plein. Mais ze veux zuste pas que tu en pètes quand ze vais être coucher parce que ça va me réveiller..." C'est pas un coeur gros comme le ciel ça mes amis? De partager ses bubulles de plastoc avec sa pauvre mère en colère? Mon fils, quel être adorable.

Alors comme son idée a merveilleusement fonctionnée, je songe sérieusement à créer un Kit de Colère. Du genre, "En cas d'urgence, brisez la glace". Et qu'est-ce qu'il y aurait à l'intérieur? Ben oui, c'est ça, un set de bubulles à pèter. J'avais penser mettre un chaton aussi, parce que les chatons, c'est connu, ça enlève les tensions (si, si). Mais il y a un risque que :

1) le chaton ne soit plus un chaton mais bien un mautadi grand chat laitte, tout maigre, quand on se servirait du Kit. Ainsi le Kit de Colère se transformerait en Kit de Peine. Pas bon.

2) Se faire brutaliser si le set de bubulle n'a pas fonctionné pour calmer la colère du sujet...Et moi je dis Respect to les Chats.

3) Être rendu mort

J'en resterai donc avec seulement des bubulles de plastique à pèter.

lundi 5 mars 2007

La fée des suces Part III

Je commence sérieusement à douter de la technique de la Fée des Suces. Pas que c'est une mauvaise idée. Loin de là. Seulement le hic, c'est que Fiston stresse à fond de savoir qu'une madame qui vole va venir le visiter dans sa chambre. Ma collègue de travail m'a recommandé d'accrocher les suces à la poignée de porte à l'extérieur, ainsi pas de danger de voir une magique-madame dans l'antre d'Arno. Chouette idée! Seulement là, il vente à écorner des bisons et j'ai pas envie qu'un piéton, qui fait juste sa job de piéton (c'est à dire marcher) se ramasser 42 suces sur la gueule et tomber raide comateux dans un banc de neige. S'en suivra pin-pon pin-pin l'ambulance, le prètre et une horde de regards reprocheurs. Non merci... Quoi que ça me ferait une sacrée belle nouvelle à parler de dans mes actualités à la radio. Encore une fois, je tomberais dans le gros sensationnalisme sale.

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On a fêté en grande pompe les 4 ans de fiston ce week-end. Il s'est ramassé environ 963 personnes dans ma maison. C'était sympa. Les grandes lignes ont été:


1) J'ai failli faire mourir de rire mon paternel quand en voyant du jus renversé par terre, j'ai pris bébé et je l'ai assis sur le dégât.
On avance un peu, on recule un peu, et hop plus de gachi. Voyez? Y'a pas que de mauvais coté aux couches. Un bébé, c'est génial pour faire la moppe. On s'entend quand même que le dégât était pas si gros...



2) Ma cousine avait un acheté une méga-baloune de la mort qui pouvait atteindre les 4 pieds de diamètre. Son frère, mon cousin, a relevé le défi de nous gonfler le spécimène. Avec un embout gros comme une capote, le défi était de taille. Après 45 minutes de soufflage et un presque-anévrisme au cerveau, mon cousin a attaché le bout et a donner la baloune à sa floune. Elle l'a prit en riant et la baloune a éclater. Voilà pour les effort de mon cousin. Après ça, y'avait environ 6 litres de bave par terre, un dégât trop gros pour faire la technique-moppe avec mon bébé.

3) Un ami qui voulait bien faire mais qui n'a pas d'enfant, a offert à mon fils un clavier cheap, dont les pitons était déjà pètés, que les notes n'étaient même pas justes et dont le volume nous donnait le choix entre fort, très fort et trop fort. Je dis donc à cet ami: ce cadeau te reviendra quand tu auras des enfants.

4) Une fois, Arno avait choisi un gros train au magasin et papa-maman le lui avait acheté, car papa-maman sont incapables de dire non à Arno. Arrivé à la maison, on s'est rendu compte que le train fesait un boucan de la mort. (Pensez BRUYANT. Encore plus que ça) En douce, papa-maman avait saboté le train lors d'un moment d'inattention de fiston. Fiston a eu de la peine de réalisé que le train ne fonctionnait plus mais s'est consolé bien vite avec ses 5945 autres. Et bien figurez-vous que pour son anniversaire, Izzy lui a offert ce même satané train. C'est gentil pour le cadeau Izzy mais laisse moi émettre un Grrrrr sonore et te dire qu'à toi aussi, ce cadeau te reviendra quand tu enfanteras.

5) J'ai fait un super gâteau- train, avec chocolat et friandises. La grand-mère paternel de mes enfants a fait un super gateau à l'érable et des bonbons étaient cachés dans des sacs à surprise. Mes enfants, 2 jours après, sont encore sous l'effet du sucre. Faudrait penser à un sevrage radical pour l'année en cours.

6) La plus longue chanson du monde, c'est pas The Decline de NoFx, American Pie de Don McLean, Hey Jude des Beatles, ni même la 9e de Beethoveen, non. La plus longue chanson du monde, c'est Dégénération de Mes Aieux que mon fils met non-stop sur repeat. Criss qu'est longue.

Ca ressemblait à ça. On a vraiment eu beaucoup de plaisir. J'ai comprit pourquoi quand j'ai ramassé une quantité incroyable de bouteilles vides qui trainaient ça et là à la fin du party. :)

vendredi 2 mars 2007

La Fée des suces Part II

Loupée la technique de la fée des suces hier soir...Mais je ne m'avoue pas vaincu pour autant, ca non. La technique reviendra ce soir, ô que oui mes amis, car elle est infaillible, c'est certain.
En fait, ça aurait fonctionné si ça n'avait pas été d'un sale cauchemard qui a décidé de se pointer dans la nuit de fiston (probablement également pour me narguer). Du coup, fiston est anxieux, craintif et trouve que c'est ben long avant que la fée débarque, les bras chargés de paparmanes. Je l'ai donc autorisé à aller fouiller en dessous de son oreiller et de se choisir 2 suces parmi les 43. Soulagé, mon fils est allé jaser avec Morphée.
Ce matin, Fiston m'a affirmé que ce soir, la fée serait re-la-bienvenue pour aller lui chipper ses bouts de caoutchouc en échange de sucre. J'vous dit, c'est pas perdu.

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Alors, à la demande (pas si) générale, je vais vous raconter l'histoire du pourquoi que j'ai un chandail de Cinderella. (C'est le temps de vous passez une chanson instrumentale dans votre tête en background. Et je n'en veux pas un qui choisi Zamphir)

Tout ca débute à la fin des années 80, début 90. Vous savez, l'ère du Glam metal. Poison, Motley Crue, Twisted Sisters, Cinderella, Stryper (groupe de Christian Metal) et toute cette belle ribambelle de mecs qui trippaient à se mettre 8 pouces de rouge à lèvres, étaient tout-plein inconfortables dans leurs pantalons de cuir qui leur moulaient le paquet, mettait du eye-liner et des foulards multicolores et se fesaient tatouer des filles tout-nues-avec-des-grosses-boules sur les bras. (En plus, dans le cas de Dee Snider (né David Daniel Snider le 15 mars 1955 dans le Long Island) (J'ai l'air intelligente de même mais je regarde sur Wikipédia en même temps que je vous cause), chanteur de Twisted Sisters, il devait composer avec une impressionnante tignasse qui devait être un paquet de trouble à peigner et en plus des épaulettes de footballer, rien de moins. (D'ailleurs, à 12 ans, la pochette de l'album Stay Hungry me foutait vachement la trouille)) (Ca va faire les parenthèses là!?).

À cette époque, j'était une gamine normale, qui avait peur de tout, qui se fesait niaiser à l'école, qui se fesait faire des jambette dans l'autobus, qui n'avait pas vraiment d'amie, qui trippait sur le gars le plus populaire de l'école (dois-je précisée qu'il en avait rien à faire de moi?) mais qui avait également une cousine plus agée qui elle, fumait des cigarettes en cachette dans le bois, écoutait du glam metal et passait ses soirées à jacasser au téléphone avec ses 4 millions d'amies. Que je l'idôlatrait cette dite-cousine! La chose chouette, c'est qu'elle était également ma voisine et que je passais souvent mes soirée chez elle, à l'écouter parler au téléphone, à regarder ses affiches de bands et à attendre sagement qu'elle me propose qu'on aille s'en griller une, en cachette, sur le toit de sa maison. Elle me parlait d'un mec, toujours le même, qui portait le pad et la-presque-moustache, qui fumait de la drogue (drogue!! Juste le mot m'effrayait. On nous avait bien dit à l'école que c'était bad bad bad, qu'on pouvait rester accroc, légume, même, tenez vous bien, mort). Alors de lui, elle en était folle et tout ça, je trouvais que c'était romantique à souhait.

Une fois, ma cousine était arrivée avec une cassette qui nous parlait du satanisme. Je m'en souviens très bien, c'était un vendredi soir. Je dormais chez elle. Elle a placé la cassette dans le guetto et on a ainsi appris plein de choses instructives comme la fois ou Ozzy avait rencontré le diable et avait tenté d'assassiner sa femme (en fait, il était juste saoul) et plein d'autres histoires terrifiantes de star du rock qui fesaient ami-ami avec Satan. Fouille moi ou ma cousine avait dénicher cette maudite cassette mais l'affaire c'est que je n'ai pas pu fermer l'oeil de la nuit, persuadée d'avoir souiller mes oreilles et d'être au courant de la vie privée de Satan et que ce dernier, en beau maudit, allait venir me hanter pour le reste de mes jours (du moins, il l'a fait pour toute la nuit. Jamais été aussi contente de voir apparaitre le soleil matinal dans une fenêtre de toute ma vie)

Dans la chambre de ma cousine, les murs étaient tapissés de photos de musiciens glams découpées avec amour dans le R.I.P. magazine. Je trouvais la plupart bien laids (sauf Nicki Sixx de Motley Crue. Me semble que lui avait de la gueule) mais le phénomène m'intéressait. Et souvent je lui demandais si elle était bien certaine que c'était tous des mecs. Chaque fois elle me répondait la même chose: " Y'a pas de filles dans ma chambre (avec dédain dans la voix, en sous-entendant que no-way, y'avait pas une graine de lesbianisme ici-d'dans), y'a juste des criss de beaux pétards."

Si je lui posais la question aussi souvent, c'est qu'il y en avait un qui, bon sang, ressemblait tellement à une fille que je trouvais cela pratiquement impossible que cette personne soit grayer d'un zizi et non d'une zizine. Y'avait bien le chanteur de Poison qui ne donnait pas sa place ou encore Sebastien Bach de Skid Row (z'avez vu le retour de Sebastien Back dans l'émission de télé-réalité "Les sauveurs du rock"? Non mais quelle diva ce type!!!) mais lui, LUI, my god, c'était unbelivable! Du moins, sur la photo qui trônait sur le mur...

Pour être franche avec vous, je ne connais pas du tout Cinderella, à part la pièce Nobody's Fool. Mais quand j'ai aperçu le chandail de Cinderella sur un cintre à rabais chez Wal-Mart (chez Wal-Mart, non mais tu prends-tu une débarque dans ta tête de vedette déchue quand ton linge de band se vend là), j'ai pas pu résister. Me rappelais trop la gueule du chanteur sur un mur d'adolescente rebelle qui m'avait tant intriguée quand j'étais tite-fille... Hein que c'est une belle histoire ça? Maintenant, vous pouvez arrêter le playback dans votre tête, j'ai fini.

jeudi 1 mars 2007

La fée des suces

C'est ce soir que ça se passe ladies and gentlemen; Arno se dit fin prêt à renoncer à tout jamais au règne des suces. Non mais un moment donné, à 4 ans, me semble qu'on en est rendu là.

Plein de techniques furent imaginés.

La technique Voyons-Arno-t'es-rendu-grand-t'as-plus-besoin-de-suces. Apporter l'enfant à se débarrasser lui-même de ces précieuses tétines sans rien à part un bravo bien mérité. Technique échouée.

La technique Si-tu-fais-dodo-3-nuits-de-suite-sans-suces-on-te-donne-un-nouveau-train. Technique échouée (qui l'eut cru?)

La technique Allons-donner-tes-suces-aux-bébés-canards-dans-l'étang-z'ont-pas-de-suces-eux-autres. Pensons-y plus, les étangs sont gelés et probablement que les bébés canards aussi.

La techinique de couper le bout des suces en fesant passer ça sur le dos des minous. C'est un pensez-y bien pour celle là. D'abord parce que j'adore mes chats et que je ne souhaite pas que mon fils se développe une haine envers eux et que dès que j'ai le dos tourné, il en profite pour essayer d'éventrer les dit minous pour en faire jaillir des intestins fumants, les restants de bouts de caoutchouc qui de toute facon, ne seront même pas là. (Tentons d'éviter un sanglant carnage) Mais également parce que ma mère m'a elle-même jadis fait le coup de couper le bout de ma suce (rose, elle était rose, je m'en rappelle tellement) et de faire passer cela sur le dos de mon feu-ti-mine de l'époque. Voyez comment je suis aujourd'hui? Je suis demeurée complètement barjot dû à cette épisode ô combien traumatisante. Alors no way pour cette technique.

Vient finalement la technique de la fée des suces. Pareille à la fée des dents, la fée des suces prend les su-suces des ti z-enfants pour les donner à d'autres ti z-enfants qui n'en ont pas. Des enfants éthiopiens par exemple. Elle laisse ensuite un bonbon, en guise de remerciement. S'en suivra les carries mais c'est ok, la fée des dents va passer elle aussi un moment donné et elle, elle laisse plein de sous. (Quand j'étais jeune, c'était genre 50 sous qu'elle laissait...Combien elle peut bien laisser maintenant la fée des dents avec l'inflation aujourd'hui?...)

Arno donc, tout de go, a ratissé la maison afin de trouver TOUTES ses suces. Notez que mon fils s'endors habituellement avec une suce dans la bouche et une autre dans la main, qu'il taponne au gré de son stress. (Oui, j'ai un fils nerveux) Alors comme il les égare toujours partout, nous, parents, sommes équipés d'un shit-load de suces multicolores afin de parrer à toutes éventualités. Muni d'environ 42 suces, mon fils est monté dans sa chambre et a placé TOUTES ses suces sous son oreiller, dans l'espoir profond d'y découvrir un nanane demain matin. Avec la bosse que ca a fait, je me demande premièrement comment il va faire pour dormir et deuxièmement, comment elle va faire, la fée des suces, pour toute les récupérer sans réveiller le fiston....Je vous en redonne des nouvelles.


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A cause de ses satanées suces, mon fiston zézait (du verbe Zézir? Zézéter? Ouais, zézéter). Hier, alors qu'on collait des images (de trains) il me demande comme ça:

Arno - Maman? Pourquoi le train là, y'a des aisselles?

Et j'ai beau regarder, scruter, chercher, je vous jure que je ne vois pas de dessous-de-bras-de-train nul part sur l'image.

Maman- Des aiselles? Des aisselles de train?

Arno- OUI! Là!!!

Et il me pointe 2 belles grosses ÉCHELLES qui trônaient fièrement sur le coté du train.

Satanées suces....


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À mon travail, j'ai fait dans le sensationnalisme pur et dur, digne du journal de Montreal. Dans mes nouvelles d'hier, (oui, je suis recherchiste de nouvelles (je les chippe à la tribune rien de moins, en les citant bien-sur) et également lectrice de nouvelles (Je fais ca comme une pro, une vrai madame de radio-canada, mais avec pas de diplôme en rien et pas de charisme bourge). J'ai donc, dans mes actualités d'hier, annoncé en grande pompe que 2 incendies avaient ravagé 2 cabanes à sucres dans le fin fond de 2 rangs à Danville. Hein que c'est du gros sensationnalisme sale ca? Je me demande pourquoi j'ai pas été contacté par Pierre-Karl Péladeau cette journée là...

En terminant, en fesant mon émisison Peggy Sue s'est Mariée, toujours hier, j'ai fait passer de Joey Dee and the Starliters la chanson Peppermint Twist. Ca m'a fait penser que pourquoi, nous autres, québécois, nous disont des Paparmanes? Non mais c'est laid me semble: "Tu veux-tu des paparmanes?" (toujours demander par des gens vieux-vieux-vieux en plus...) C'était donc, mon interrogation de la journée.

Veuillez agréer, mesdames, messieurs, l'expression de mes sentiments les meilleurs. (Je sais pas trop ce que ca veut dire en fait, mais ca fait joli.)