mardi 30 novembre 2010

Keyword Analysis

HA!
Me v'la bidonnée comme la fois en secondaire 5 où Simon Dépôt s'est ramassé dans la toilette des filles du Tournesol, caché dans un bac de récup vert.

Le magazine Urbania publie chaque semaine les meilleurs mots-clés utilisés sur les différents moteurs de recherche qui ont servi à amené le lectorat à eux.

Moi ssi j'veux!

Facke, je suis allée voir, tsé, dans mes statistiques de Statcounter.

Le résultat est bouleversant, comme la fois où t'as vu ta mère frencher le Père Noël.

Mes favoris:

1)Maman s'est branlée devant ses enfants tout nus
2)Photo famille Adams
3) Audacieuse Shemale
4)Sinusite avec nez hyper bouché et morve dure
5)Avez vous des coussins pour chaises berçantes à WalMart
6)Eructer huile foie morue


...MAMAN S'EST BRANLÉE DEVANT SES ENFANTS TOUT NUS?! COME ON!?

lundi 29 novembre 2010

En réponse à Sarah

Je me suis fait lancer un défi littéraire par mon namie Sarah.
Le défi consiste à écrire en moins de trente minutes, un texte ayant pour thème "À l'épicerie".

Eh ben voilà, il est là. Tout chaud.
En vous souhaitant une bonne lecture sérieuse!

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Et puis, je choisis celui qui couine. C’est sur.
Grosse cage roulante se prenant pour un souriceau. Squeek. Squeek. Squeeeeeek. À chacun de mes pas, la grosse souris de métal pleurniche. Je l’embecque avec des fruits.
Quatre bananes et des pommes vertes. Des bleuets aussi.

Tâte les tomates. Sélectionne les mieux galbée. Scrute les imperfections, juge le rouge. Cacophonie du son jjj.

Vole un raisin aussi, en matant la faune supermarchéenne pour ne pas me faire pincer. Hop, au fond de l’avaloir.
Laisse trainer mes doigts sur les plants de basilic. Hume les particules d’odeur scotchée à mes empreintes.
Ça sent l’été sous l’éclairage blafard.
Je souris. Squeek. Squeek.

Les homards dans leur aquarium.
Je frappe doucement dans la vitre, toc, toc, toc, pour attirer leur attention. Je ne veux pas vous embêter. Je vous offre ma sympathie.
« Pourquoi ils sont là ? » je sais pas bébé. « Ils sont pas heureux les homards hein maman? » Visiblement pas bébé. « Faudrait les libérer » Oui, tout à fait bébé. Mais tu sais qu’on aura beau sauver tous les homards des supermarchés, y’auras toujours une nouvelle cargaison qui débarquerait, juste pour nous faire un pied de nez. On n’aurait pas assez d’une vie pour tous les rescaper, les homards.

Lapin congelé. L’a plus de pattes. Juste des moignons. Pas de chance.

Poisson entier dans le cellophane.
Je touche le plastique froid directement sur son œil. S’en fout. Grand cadavre huileux en solde qu’on jettera aux ordures demain.

Le supermarché, c’est une nature morte que personne n’a songé à peindre.



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Pour lire celui de Sarah: CLIQUEZ ICI!

jeudi 25 novembre 2010

Photo-roman # 2 Featuring again the gorgeous Marie-Pier

Une autre conversation Facebook.

Synopsis: Hani, en plein rush de mi-session, espionne tranquillement les photos de Marie-Pier, un café à la main. Elle tombera sur un cliché de la petite Arielle qui la fera sourciller. Marie-Pier s'auto-jugera.
16 ans et +. Simili-nudité.





mercredi 24 novembre 2010

Photo roman featuring the gorgeous Marie-Pier

Vous connaissez Marie-Pier?

Vous devez connaître Marie-Pier.
Ça s'adonne que Marie-Pier et moi tenons régulièrement des conversations vachement sensées sur la patente que tout le monde trippe: Facebook.

Certaines gens suivent ça avec intérêt (allez savoir pourquoi) et ça m'a donné l'idée de faire un photo-roman avec notre dernier échange de propos.

Enjoy it!
(Cliquez sur les images pour les voir en plus gros dans vos faces)















vendredi 19 novembre 2010

Dictée

Maman: Tu es prêt pour ta dictée mon grand?

Arno: Hum hum

Maman: Écris-moi le mot PATATE.

Arno (sur sa feuille): p-a-t-a-t-e

Maman: PLUIE

Arno (sur sa feuille) : p-l-u-i-e

Maman: PAPA

Arno (sur sa feuille) : p-a-p-a

Maman: PLUS

Arno (sur sa feuille) : +

mercredi 17 novembre 2010

Recette de biscuits de Sainte-Geneviève

On m'a supplié d'une toute petite voix (m'enfin, selon ma perception) de partager la recette des cookies de Sainte-Geneviève. Pourquoi pas?

1 tasse de beurre (une tasse! Vous vous rendez compte? Et tout ce cholestérol, il ira dans votre popotin!)
3/4 de tasse de cassonade
3/4 de tasse de sucre
2 oeufs
2 tasses de farine
1 pincée de sel
1 c. thé Soda
3/4 de tasse de pépites de chocolat
4 carrés de choco. mi-sucré en gros morceaux
1/4 de c. à thé d'extrait d'amande (facultatif)

*Battre le beurre, la cassonade et le sucre. (Ils l'auront bien cherché). Ajouter les oeufs et battre encore 1 minute.
- Mélanger la farine, sel, soda. Les incorporer graduellement. Ajouter les pépites de chocolats et les morceaux de choco ainsi que l'extrait d'amande.
Mélanger AVEC AMOUR (important)
Déposer la pâte à la cuillère sur la plaque. Faire cuire dans le haut du four (la face étampée dans la porte) 10 minutes à 350 degrés environ.

Dites-moi si ça a juste fait une chmu par la suite ou si ça a fait de beaux biscuits tout beaux comme dans les livres de récettes.

lundi 15 novembre 2010

Ingrédient secret

"Aujourd'hui à la garderie, on a fait des biscuits. J'en ai ramené plein plein!"

Les biscuits de Sainte-Geneviève, c'est un péché. Ça devrait être banni et considéré comme une grosse drogue dure. Si t'as le malheur d'en mettre ne serait-ce qu'une particule dans ta bouche, c'est foutu. Alors, tu te transformes en ogre et tu les bouffes à vitesse grand V sous le regard larmoyant de ta progéniture.
"MES. BISCUITS. À. MOI." que tu grognes en miettant partout sur la céramique de la cuisine, les yeux révulsés pis toute.

M'est passé par l'esprit que je devrais demander la recette à Sainte-Geneviève. Elle m'est arrivée sur une feuille lignée, dans une calligraphie parfaitement arrondie. Même sa calligraphie donne le goût de manger.
Je pleurais j'pense.

J'ai réuni tous les ingrédients. J'ai brassé du beurre avec des montagnes de sucre, j'ai ajouté du chocolat en chantant des "lalalalilalala", j'ai mit un soupçon d'essence d'amande. De l'essence d'amande, ça sent bon.

J'ai mis tout ça au four et j'ai collé ma face dans la porte chaude, assez pour que mon nez perde sa fonction de respirer. Quand le timer a sonné, j'ai fait un "lalalalilala" plus fort.

J'ai ganté mes mimines avec les mitaines de four et j'ai sorti mon chef-d'oeuvre.

C'était juste une grosse affaire fouéreuse pas belle. Pour l'esthétisme, on repassera.

On a gouté en gang pareil, tsé, parce que ça sentait bon.

Bah.

C'était à des km des biscuits de Sainte-Geneviève.

Et ça, c'est pas juste.

M'est d'avis que j'ai pas mis assez d'amour dans mon geste. Il est là l'ingrédient manquant.

J'haïs cuisiner.
Voilà, c'est dit.

jeudi 11 novembre 2010

Pas vraiment pour

Vous savez, moi, les enfants des autres, je suis pas vraiment pour.

Tout particulièrement quand on me les garoche par un beau dimanche matin.
Ce sont de drôles de petites bêtes criardes, qui sont toujours en train de me raconter leurs vies. Je sais pas trop pourquoi. Peut-être que mes "Aaaaaah oui?!" accompagnés d'une mimique qui se veut expressive, mes "Nooooooon...SÉRIEUX?" agrémentés d'un sourcil relevé plus haut que l'autre et mes "Aaaah oui, je sais, c'est total chiant être un gamin hein mon grand?", ben ça les allume. Et qu'ensuite, il se dise, "wa. Trop cool la mère d'Arno qui me comprend."

J'espère juste que ça n'arrivera jamais qu'un de ces gamins, suite à une engueulade monstre avec l'autorité parental, ne lance un "BON BEN D'ABORD, M'EN VA VIVRE CHEZ ARNO, SA MÈRE A ME COMPREND ELLE!" avant de claquer sa porte de chambre. Ark. L'enfant d'un autre à l'année dans ma maison. J'aime mieux pas y penser.

Me semble que quand j'allais chez des amis, à 8 ans, jamais il ne me serait venu à l'esprit d'aller faire la conversation à la maman de la famille.
Bon, parce que vous savez, moi, à 8 ans, les parents des autres, j'étais pas vraiment pour.

vendredi 5 novembre 2010

La honte

On a inscrit les mômes au karaté.

Ils se sont mis en tête de devenir des ninjas. Comme on pas trouvé d'école de ninja qui apprendrait aux enfants à pitcher des étoiles en lames, ben tsé, on s'est rabattu sur le karaté. Mais non, mais je sais que c'est pas du tout la même chose, han, va pas croire.

Loulou est dans le premier groupe; Arno, dans le second. Dans "premier groupe", je veux dire celui du samedi à 8h15 am. La grasse matinée pleure en boule dans un coin.

La semaine dernière, Loulou il a fait son cours pendant que je dormais sur l'épaule d'Arno. Arno s'en rendait pas trop compte, obnubilé par sa game de Mario Kart sur son DS. Dans les faits, je devrais me trainer un thermos, non, un baril de café à c'te cours-là.

À 9h15, c'était au tour du grand d'aller se faire dire des affaires en japonais. Alors qu'il en était aux étirements, une alarme s'est mise à sonner. Mais fort like hell. Du genre HAN HAN HAN HAN, mais avec une font de 72, le caplock au fond.
Assez pour me réveiller correct genre.

On savait pas trop quoi faire. Alors, on s'est dit: "bah, pas grave" et les étirements ont continués. Le professeur avait l'air de s'en foutre de se casser une corde vocale en criant du japonais.

Là, y'a genre un dude qui est venu dans le cours pour nous dire de sortir, que c'était une fausse alerte, mais qu'il fallait suivre les procédures d'urgence quand même, bla bla bla, tout le monde dehors dans le stationnement.

Alors, on s'est retrouvé plein d'amis à grelotter dehors: des tites-madames du cours de natation, en maillots, gelant dans leurs serviettes, les cheveux mouillés, en gougounes.

Des monsieurs en kimono nus pieds.

Des enfants énervés pas de manteaux.

Pis toute. Genre 60 personnes qui se les gelaient.

Là, le blabla s'est opéré. Y'a une fille qui a dit: "Paraît que c'est une enfant qui a tiré sur le gugu d'alarme."
Une autre fille a dit: "Oui, je l'ai vu faire." Et elle a cherché des yeux l'enfant coupable. Elle nous l'a pointé. "C'est elle" qu'elle a dit.

On s'est tous retourné.

Et là, y'avait un papa qui serrait dans ses bras, une toute petite fille rose d'à peine 2 ans.
Il se cachait la face dans la crinière bouclée de sa fille.

Hon.

Je pense que le monsieur était en train de se faire pipi dessus ou quelque chose comme ça parce qu'il était super blême. Sauf pour ses oreilles qui étaient d'un beau rouge saillant.

Et là, le dude en chef il a dit: "On pourra pas arrêter l'alarme avant une heure. On attend un électricien..."

Là, le papa, il se cachait encore plus.

"Alors, les cours sont annulés."

Le papa cherchait une pioche pour se creuser un trou.

Et là, j'ai été genre full grandeur d'âme et j'ai touché l'épaule du papa. "C'est pas grave" que j'ai dit, "J'avais hâte de retourner me coucher de toute façon" que j'ai conclu.

Je sais pas si ça l'a réconforté parzempe.