mardi 17 avril 2007

C'est le début d'un temps nouveau (nous voilà devenus des oiseaux)

L'ère du changement débarque chez nous.

Aux grands mots, les grands moyens, qui vivra vieux verra (ou qui vivra! vieux verrat!), deux je-le-sais-pas vaut bien un tu-l'auras (enfin, quelque chose comme ça) bref, tant de dictons pour décrire ma phase transition..nelle? (transitionnalle?) De transition, voilà.

Retour en arrière.

Vous vous souvenez de l'épisode où je suis toujours malade?

Ouais, moi aussi, parce que c'est mon lot quotidien de conneries.

Figurez-vous que je suis encore sur le C-U-L (épellez-le, c'est moins grossier). Donc, samedi, en fesant une course à l'épicerie (ne pas lire ici, en fesant une course DANS l'épicerie, me fesant ainsi passer pour une espèce d'hyperactive folle qui passe ses samedis pm à courir comme une conne au supermarché), je titube (parce que je feel pas bien, pas parce que je suis saoule) dans l'allée des vitamines et autres produits pour les gens sans dents (comme les Boost, mettons). Et là, je tombe nez à nez (ou face à face, c'est comme vous voulez) avec une boîte de gellules d'huile de foie de morue. En plus d'avoir un gros poisson laid sur l'emballage, il y est inscrit: " Renforcement du système immunitaire". Y'a comme une musique d'orgue avec des anges qui chantent ALLELUA pendant qu'un rayon de lumière sorti de je-ne-sais-ou éclaire la boîte de gellules.

Je prends rapidement la boîte et je la mets dans mon panier. Mon but premier était de faire taire les anges le plus rapidos possible parce que bon, c'est genant des anges qui chantent à ton intention dans l'allée des capotes et des vitamines à l'épicerie, mais aprés réflexions, je me suis dit que de l'huile de poisson serait peut-être effectivement le cossin miracle à ma condition de santé merdique.

De retour à ma maison, j'ai ouvert le contenant. Rien. Pas de poissons morts. Que des gellules, pareille à ce que je m'étais attendue. J'en prends une dans ma main. Il me semble qu'elle est grosse pas mal. Je la mets dans ma bouche et me dépêche à la faire passer avec de l'eau. Difficile, vu sa grosseur. L'affaire, c'est que je dois en prendre deux. À la deuxième, je ne sais pas quel rélexe m'a traversé l'esprit, mais il s'avère que j'ai croqué dedans. J'ai sûrement fait une face bizarre à cet instant car tout mon être me criait: "YARK, C'EST DONC BEN DÉGUEULASSE!"

Ensuite, j'ai passé mon restant d'après-midi à éructer des relents d'huile de poisson. Ça me levait le coeur et ça me donnait un mal de tête pas coyable. Alors c'est ça le renforcement immunitaire? Se rendre malade encore plus? Tout ça pour dire que je n'ai pas abandonné, l'opération est en branle. J'aurai un système immunitaire à tout casser tantôt.

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Lundi.

Les gellules de poissons morts ne m'apportent aucun répis. Mon mal de tête est à la limite de l'insoutenable. Bon, décompte à l'appui, cela va faire environ 3 semaines et demi que je traine une cochonnerie de virus. Je suis devenue une gobeuse d'advil compulsive. Serait peut-être temps d'aller voir un médecin.

Le monsieur rempli de diplômes m'osculte. Il me blesse serait le terme plus approprié. Et là, le verdict tombe:

Une belle grosse sinusite. (maudit gros punch, tout le monde l'avait vu venir, même moi)

C'est donc les bras chargés de prescription de grosses pilules rouges et jaunes McDonald et de pouche-pouche à narines que je sors de là, persuadée que ma tête va exploser et que des passants aux coeurs solides, ramasseront les restes de ma cervelle qui gisera par terre près de mon corps mouru.

Mais non, à la surprise générale, je réussi à me rendre chez-moi. Et malgré la douleur, je souris (faiblement). Dead elle sera la sinusite bientôt. Alive je serai à nouveau bientôt.

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Mardi.

J'ai encore la tête en compote et les idées embrouillées. Impossible pour moi de faire autre chose que de feuilleter des journaux.

Mais je n'ai pas perdue ma journée, loin de là.

J'ai trouvé 7 des 8 erreurs dans le jeu "Trouvez les 8 erreurs" de la Presse. En temps normal, je réussi un magnifique score de zéro à ce jeu con là. Après ça, je pogne les nerfs contre le journal, je le balance par terre dans un excès de rage et je cherche quelqu'un à bastonner avec ses propres godasses. Mais aujourd'hui, ô que non! Aujourd'hui, je suis ZEN (lire ici "comateuse et pleine de médicaments") et en étant aussi ZEN (lire "comateuse et pleine de médicaments") c'est ce qui m'a permit de battre mon record à l'activité. (lire" j'étais juste capable de faire ça anyway, pas bouger de mon sofa en regardant faiblement un jeu cave dans le journal pendant 58 minutes)

Bientôt, fidèles lecteurs, j'aurai autres choses à vous raconter que mes maladies. BIENTÔT! (Ca va être une maudite belle occasion de fêter ça avec le gros gin à cochon ça non?)

2 commentaires:

.............................. a dit...

Je suis de tout coeur avec toi Hani !
Promis que si je mets les pieds dans un MacDo, je vais laisser autre chose que des cennes noires dans le ti-rack en métal pour ramasser des sous pour le Manoir Ronald des petits enfants malades.
On sait pas quoi, si ils ont tellement d'argent ils pourront payer de l'huile de foie de morue à toute la populasse et pu jamais personne sera malade.
Peut-être que je rêve aussi ...
Ah oui, je sors mon camion de l'hivernage dans deux semaines alors c'est pour quand le picnic à Sherbrooke ?
Ciao bella et prends soin de toi
big biz

hani a dit...

Je suis toujours welling pour une pic-nic party. Surtout quand je n'ai pas vu le sujet depuis 3 ans. Mais de toute façon Jean-Ni, on est bon là-dedans, la fois d'avant, ça devait bien faire 5 ans qu'on s'était pas vu alors..
Merci de penser aux enfants malades. Parce que des enfants malades, on le dira jamais assé, ça fait de la peine à tout le monde.